Je vous laisse apprécier l’une des dernières demandes pour laquelle j’ai été amenée à faire réponse en qualité de gestionnaire.
« Bonjour, j’aurai besoin de commander des badges d’accès aux toilettes. Vous comprenez, nous n’avons qu’un accès pour 5. Donc en cas de diarrhée, on est embêtés ».
Catégorie : Administration & Gestion
Le canard
Catégorie : Exécution des travaux
Dans une charmante copropriété parisienne, située dans le quartier du Marais, un problème d’infiltration d’eau persistait depuis des mois. L’origine de cette fuite, qui endommageait les plafonds de plusieurs appartements, était mystérieuse. Après de multiples diagnostics et interventions infructueuses, le syndic a décidé de faire appel à une entreprise spécialisée pour une inspection vidéo des canalisations.
L’entreprise a découvert, avec surprise, qu’une partie de la canalisation était obstruée par… un jouet de bain en forme de canard. Oui, un simple canard en plastique, coincé dans les entrailles du système de plomberie.
L’enquête a révélé que le canard appartenait à un jeune enfant qui vivait au dernier étage de l’immeuble. Le petit avait, semble-t-il, fait tomber son jouet dans la bonde de sa baignoire des mois auparavant, sans jamais en parler à ses parents. Le canard avait ensuite voyagé à travers les tuyaux, causant des dégâts considérables.
Après le retrait du canard, les réparations ont été effectuées, et la copropriété a retrouvé sa tranquillité. L’anecdote est restée dans les mémoires, rappelant à tous l’importance de la vigilance et de la communication, même pour des problèmes apparemment insignifiants. Le canard, quant à lui, est devenu une légende, symbole des mystères parfois insolites de la copropriété ! 😄
être dans la “merde”
Propriétaire depuis 37 ans d’une maison en lotissement sans aucun problème, je retrouve un matin ma cour inondée d’eaux usées et d’excréments.Je fais vite appel à une entreprise de débouchage qui met à jour une canalisation commune( grâce à une caméra) qui dessert les 5 maisons de ma rue dans le prolongement de ma maison.
J’avais à l’achat de ma maison vaguement entendue parler de cette servitude commune, mais quand on est jeune, on ne fait pas suffisamment attention aux papiers notariés puisque tout va bien.Comme ma maison est la dernière et la canalisation plus basse vers chez moi pour qu’il y est une pente ,il est normal d’après l ‘entrepreneur que ce soit ma maison la plus concernée par l’usure des tuyaux. Sauf que nos charmants voisins aujourd’hui informés du problème et sachant tous comme moi que la servitude existe mais comme elle n’apparait nul part sur aucun papier des maisons, refusent de m’aider à payer la note des réparations.
Ma fille habitant une des 5 maisons au dessus de moi dans l’alignement je ne peux pas boucher l’écoulement car des maisons se sont construites partout autour et elle ne pourrait faire sortir ses tuyaux nul part.( comme mes autres voisins d’ailleurs).Les voisins le savent et refusent donc de payer avec moi les réparations.
je suis veuve et seule face à eux, vive la solidarité en lotissement, une forme de copropriété.
Les Chiffres qui ne Mentent Pas
Lors de l’assemblée générale annuelle d’une copropriété, le président annonce une augmentation de 30% des charges. Stupeur dans la salle.
Mr K. retraité comptable, demande à vérifier les comptes. Il remarque des anomalies : des factures de nettoyage exagérément élevées, des travaux jamais effectués mais facturés. Le syndic botte en touche.
Une voisine timide, employée dans un cabinet d’audit, propose son aide. Ensemble, ils découvrent que le gestionnaire a créé de fausses sociétés prestataires.
Alors qu’ils s’apprêtent à porter plainte, le gardien les informe que le syndic vient de démissionner “pour raisons familiales”.
Dénouement :
– Récupération de 85% des fonds détournés grâce à l’assurance
– Nouveau système de contrôle trimestriel mis en place
– Le timide duo K./D. est élu au conseil syndical
En copropriété, l’indifférence coûte cher. La vigilance, elle, rapporte.
Maman, j’vais pas rater l’avion
Je gère une copropriété avec deux bâtiments et un parking extérieur entre les deux, à 8 km d’un aéroport. Les lampadaires du parking s’éteignent le soir après ceux de la commune. Classique. L’ancien président du conseil syndical, pourtant doté de toutes ses facultés intellectuelles (prof de socio en fac et à l’IEP, quand même !), m’a demandé, le plus sérieusement du monde, si on pouvait synchroniser l’extinction des lampadaires de la copro avec ceux de la commune. Pour les économies d’énergie me direz-vous ? Que nenni. Ceci afin d’éviter qu’un avion ne prenne le parking pour une piste d’atterrissage et ne vienne s’écraser sur la résidence ! Alors je veux bien être ouvert d’esprit mais dans le cas présent, on parle de 8 lampadaires disséminés en freestyle sur un parking pas du tout rectiligne. On est plus proche d’un sapin de Noël que d’un aéroport international. Bref, si vous cherchez un expert en éclairage anti-aérien, appelez-moi !
Meilleurs vœux
Ma cheffe en rigole encore à chaque fois qu’elle raconte cette anecdote. À l’époque, elle gérait une copro où une dame âgée refusait obstinément de payer ses charges depuis des années. Sa passion ? Tout contester devant le tribunal : appels de fonds, AG… un vrai marathon judiciaire. Forcément, les relations entre ma cheffe et cette copropriétaire sont aussi cordiales qu’un duel au Far West. Et puis, arrive la période des fêtes. Comme chaque année, les appels de fonds portent la mention “Meilleurs vœux pour l’année …”. Rien d’exceptionnel, me direz-vous ? Sauf que Madame a vu dans cette simple formule de politesse une attaque personnelle, une provocation calculée digne d’un plan machiavélique. Résultat ? Elle a foncé au commissariat pour porter plainte ! La policière, visiblement peu habituée aux plaintes pour “vœux agressifs”, a eu bien du mal à garder son sérieux en appelant ma cheffe. Verdict ? Pas de plainte mais une main courante a été enregistrée malgré tout. On ne sait jamais, au cas où les “Meilleurs vœux” récidiveraient l’année suivante…
Bienvenue dans le métier de syndic
Un après-midi d’automne nous sommes partis en assemblée générale chez un copropriétaire qui nous accueille.
Je dis nous il s’agit d’une collaboratrice, arrivée fraîchement une semaine auparavant pour son alternance et moi-même gestionnaire.
Comme toute assemblée générale nous démarrons par l’émergement de la feuille de présence.
Durant le tour de table pour la signature de cette feuille, L’un des copropriétaires considère que l’adresse indiquée sur la feuille de Présence n’est pas la bonne et oui, un immeuble à un angle de rues à 2 adresses potentielles.
Alors que ce copropriétaire souhaite modifier la feuille démargement je lui retire délicatement afin de ne pas lui permettre de surcharger cette feuille.
Et là quelle surprise le copropriétaire en question se considère menacer et indique vouloir faire appel à la maréchaussée.
Le ton monte un petit peu mais rien ni fait, le coproprietaire appelle la gendarmerie. Je me dis en pleine après-midi la gendarmerie a autre chose à faire. Mais là quelle surprise deux minutes après, Nous entendons le deux ton tout le monde se regarde. Devant la porte vitrée du copropriétaire qui nous hébergeait pour l’assemblée générale, se trouve deux gendarmes qui demandent à accéder à l’appartement. En personne poli les gendarmes sont accueillis et nous leur donnons des explications sur la situation. Nous présentons d’une manière globale toute la situation. Devant les gendarmes le copropriétaire qui s’était senti menacé demande à ce que ma collaboratrice ne participe pas à l’assemblée générale aux prétextes qu’elle n’est pas copropriétaire. Les gendarmes me sollicitent afin de savoir quelle est son rôle. Je leur précise qu’elle réalise sa formation en alternance. Il faut également préciser que le copropriétaire en question était également accompagné.
Devant la situation générale qui risquait de ne pas nous permettre de tenir convenablement l’assemblée générale nous avons convenu avec ma collaboratrice qu’elle pouvait se rendre disponible et rentrer au bureau et que je finirai l’assemblée générale seule avec les copropriétaires uniquement il en a donc été de même avec la personne qui accompagnait le copropriétaire ayant appelé la gendarmerie.
Ce fut une belle découverte du métier de syndic de copropriété pour une personne en alternance.
Le perroquet annonceur
C’était par un jour ensoleillé lorsque arrivé sur une copropriété, j’ai commencé une visite d’appartement que j’attendais avec impatience. En entrant, j’ai immédiatement remarqué un détail particulier : un perroquet coloré perché sur une étagère dans le salon. Je n’avais pas été averti de la présence de ce charmant volatile, mais je me suis dit que cela pouvait ajouter une touche sympathique à la visite.
Dès que j’ai commencé à expliquer les caractéristiques de l’appartement, le perroquet a pris la parole, ou plutôt, il a commencé à répéter tout ce que je disais, avec une précision incroyable. Mes phrases étaient transformées en échos aigus. Au début, cela m’a amusé, et je pensais que mes visiteurs trouveraient cela charmant.
Mais rapidement, l’ambiance est devenue surréaliste. Chaque fois que je montrais un aspect de l’appartement, Charly, c’est le nom que j’ai décidé de lui donner, répétait mes mots, comme un écho bizarre. Je tentais de garder mon sérieux, mais c’était difficile. Les acheteurs, d’abord amusés, commençaient à se laisser emporter par les facéties de Charly. Ils riaient aux éclats, mais il était clair que le perroquet volait la vedette.
À chaque nouvelle pièce que nous visitions, Charly ajoutait une touche comique. Parfois, il s’agitait et battait des ailes, comme s’il voulait lui aussi présenter le balcon ou la cuisine. Cela devenait tellement ridicule que je ne savais plus si je faisais une visite immobilière ou si j’étais sur le point de donner un spectacle.
Pour couronner le tout, Charly a commencé à improviser, répétant des phrases qui n’avaient rien à voir avec la visite. Cela a amené l’absurde à un autre niveau. J’ai tenté de garder le cap, mais les clients étaient hilares et semblaient passer plus de temps à interagir avec le perroquet qu’à écouter mes explications sur l’appartement.
À la fin de la visite, après tant de rires et de surprises, mes clients ont décidé de faire une offre. Je n’étais pas sûr si c’était à cause des caractéristiques de l’appartement ou de la performance impromptue de Charly, mais je ne pouvais m’empêcher de penser que ce perroquet avait définitivement été un atout pour la vente. Après tout, qui aurait cru qu’un simple perroquet pouvait transformer une visite en un spectacle comique ?
La rebellion des retraités
Pour mes 25 ans, j’ai acheté mon premier appartement en copropriété.
Je quitte la maison de mes parents pour mon petit chez moi.
Je fais rapidement la connaissance de Mr X, président du Conseil syndical.
Retraité, il est le plus ancien copropriétaire de l’immeuble, et ne tarde pas à me recruter au conseil syndical.
Très vite je découvre que les réunions du conseil syndical ressemblent plus à des salles de classe : Mr X donne ses directives et même des devoirs !
Avec d’autres voisins de mon âge, nous sommes d’accord sur le fait qu’il est trop autoritaire et parfois très limite dans ses propos.
Lors d’un débat houleux, nous décidons de mettre les pieds dans le plat et de lui expliquer que cette mission de bénévolat ne peut pas continuer à se dérouler de la sorte.
Qu’il ne peut pas nous donner en permanence des ordres et des “devoirs maison”, et de nous disputer lorsque nos taches ne sont pas accomplies assez vite à son gout.
Il s’énerve, la conversation est impossible, il claque la porte en disant que si c’est comme ça, il démissionne et qu’on se débrouillera sans lui.
Nous sommes embêtés par sa réaction mais espérons qu’il se calmera dans les prochains jours et nous reviendra au conseil syndical avec plus de douceur.
Quelques jours plus tard, l’AG arrive, et à notre grande surprise Mr X n’est pas là, il est représenté par son épouse car il est souffrant.
Nous remarquons vite une tension palpable dans l’assemblée : les voisins les plus âgés évitent notre regard.
Le syndic démarre l’AG, il nomme les candidats au conseil syndical pour les soumettre au vote de l’assemblée.
C’est à ce moment-là que toutes les personnes âgées de l’assemblée se lèvent en criant : « On vote contre ! Les jeunes sont des bons à rien, il ne faut pas qu’ils soient élus ! »
Nous restons bouche bée : Mr X a organisé une révolte contre nous.
Le ton est vite monté entre les jeunes et les vieux, une véritable guerre générationnelle qui s’est très vite éloignée du sujet initial.
Le syndic a mis plusieurs minutes à réinstaurer le calme dans l’assemblée afin de procéder aux votes : 24 voix contre – 27 voix pour ! Nous sommes élus ! Victoire des jeunes !
L’AG s’est finie dans un climat très anxiogène, mais victorieux pour nous.
La copropriété : Au-delà des idées reçues
Bonjour tout le monde !
Dans le monde de la copropriété, certaines idées reçues me font parfois sourire.
Allez, je vous embarque dans mon quotidien, avec un brin d’humour et beaucoup de vérités.
« Ah, tu ne fais pas de transaction immobilière, dommage, non ?”
Les gens pensent souvent que si tu n’es pas dans la vente, tu rates quelque chose. Mais si je vous dis que, ma passion, c’est la copropriété !… Bien trop souvent quand je prononce cette phrase, on réagit comme ceci : Et oui, des passionnés de la copropriété ça existe !!! C’est là où je me sens utile, avec plein de défis différents tous les jours. Je ne change ça pour rien au monde !
« Je parie que tu t’ennuies, à juste commander des plaques et à rester derrière ton bureau ?
Ahaha, si seulement c’était aussi tranquille ! Dès mon premier jour, on m’a dit : “Tu verras, on ne s’ennuie jamais ici.” Et c’est vrai ! Entre les réunions, les visites, et les imprévus, mes journées sont tout sauf monotones. J’ai vite lâché l’idée de planifier ma journée à la minute près.
« Tu fais que répondre à des mails, non ?”
Pas du tout ! Mon boulot m’emmène souvent à l’extérieur, pour voir des immeubles, parler avec des fournisseurs ou gérer des urgences. Et puis, il y a plein de moments où je rencontre nos copropriétaires, pour discuter ou résoudre des soucis. Les réunions avec eux, c’est le top pour moi, je trouve ça hyper intéressant.
« Il n’y a pas trop de contact humain, dans ton job, si ?”
Tout le contraire ! Je passe mon temps à échanger avec plein de gens différents. Fournisseurs, copropriétaires… Ma journée est remplie de discussions. Et croyez-moi, c’est loin d’être calme et paisible. Qui a dit que le monde de la copropriété était silencieux ? Certainement pas ceux qui nous téléphonent tous les jours.
Les syndics, ça ne sert à rien, ça prend juste des sous et ça ne répond pas quand il y a un problème…”
Je comprends que certaines expériences peuvent être frustrantes. Toutefois, il est important de ne pas généraliser. Comme dans tout secteur, il y a des professionnels dévoués et d’autres moins. Votre mauvaise expérience ne définit pas l’ensemble du métier.
Voilà, un petit tour dans mon monde. C’est plein de vie, de surprises et surtout, de belles rencontres. On continue l’aventure ensemble ?