Histoire de transit

Je vous laisse apprécier l’une des dernières demandes pour laquelle j’ai été amenée à faire réponse en qualité de gestionnaire.
« Bonjour, j’aurai besoin de commander des badges d’accès aux toilettes. Vous comprenez, nous n’avons qu’un accès pour 5. Donc en cas de diarrhée, on est embêtés ».

Par Anaïs C.

Coup de foudre

Je venais d’acheter mon appartement, j’avais 24 ans.
Je ne connaissais encore personne dans l’immeuble. Je suis partie 1 semaine en vacances chez mon grand-père et en revenant j’ai eu la mauvaise surprise de constater de l’eau qui coulait du plafond. J’ai été voir chez le voisin du dessus qui louait l’appartement, personne ne répondait. Je mets un seau pour l’eau qui continue de couler. J’appelle le syndic qui prévient le propriétaire du logement. Quelques jours plus tard, je reçois la visite d’un jeune homme, celui-ci me dit qu’il revient de mission (il est gendarme) et va appeler le plombier pour réparer la fuite. Quelques jours plus tard, l’eau ne coule plus….Il repasse me voir pour savoir si la fuite n’a pas trop fait de dégât….et m’invite à boire un verre pour s’excuser….Depuis on ne s’est plus quitté….

Par cathy P.

Le canard

Catégorie : Exécution des travaux

Dans une charmante copropriété parisienne, située dans le quartier du Marais, un problème d’infiltration d’eau persistait depuis des mois. L’origine de cette fuite, qui endommageait les plafonds de plusieurs appartements, était mystérieuse. Après de multiples diagnostics et interventions infructueuses, le syndic a décidé de faire appel à une entreprise spécialisée pour une inspection vidéo des canalisations.

L’entreprise a découvert, avec surprise, qu’une partie de la canalisation était obstruée par… un jouet de bain en forme de canard. Oui, un simple canard en plastique, coincé dans les entrailles du système de plomberie.

L’enquête a révélé que le canard appartenait à un jeune enfant qui vivait au dernier étage de l’immeuble. Le petit avait, semble-t-il, fait tomber son jouet dans la bonde de sa baignoire des mois auparavant, sans jamais en parler à ses parents. Le canard avait ensuite voyagé à travers les tuyaux, causant des dégâts considérables.

Après le retrait du canard, les réparations ont été effectuées, et la copropriété a retrouvé sa tranquillité. L’anecdote est restée dans les mémoires, rappelant à tous l’importance de la vigilance et de la communication, même pour des problèmes apparemment insignifiants. Le canard, quant à lui, est devenu une légende, symbole des mystères parfois insolites de la copropriété ! 😄

Par Emilie H.

Le mystère du balcon fleuri… à l’étage du dessous !

Dans notre immeuble, Mme R., 72 ans, est la reine des géraniums. Chaque printemps, elle transforme son balcon du 3e étage en véritable jungle urbaine. Un matin, M. L., qui habite au 2e, vient frapper à toutes les portes, furieux : “Quelqu’un a replanté des fleurs sur MON balcon, et je n’ai rien demandé !”

Effectivement, des pots impeccablement alignés ornent désormais son garde-corps. Après enquête express menée par le syndic (et les commérages de l’escalier), le coupable est… le vent. Une rafale la nuit précédente avait fait basculer la jardinière géante de Mme R., qui s’était parfaitement posée sur le balcon du dessous, sans un bruit, sans une fleur abîmée. M. L. a fini par garder les fleurs. Depuis, chaque printemps, Mme R. lui en “offre” une nouvelle – volontairement, cette fois.

Par JULES W.

être dans la “merde”

Propriétaire depuis 37 ans d’une maison en lotissement sans aucun problème, je retrouve un matin ma cour inondée d’eaux usées et d’excréments.Je fais vite appel à une entreprise de débouchage qui met à jour une canalisation commune( grâce à une caméra) qui dessert les 5 maisons de ma rue dans le prolongement de ma maison.
J’avais à l’achat de ma maison vaguement entendue parler de cette servitude commune, mais quand on est jeune, on ne fait pas suffisamment attention aux papiers notariés puisque tout va bien.Comme ma maison est la dernière et la canalisation plus basse vers chez moi pour qu’il y est une pente ,il est normal d’après l ‘entrepreneur que ce soit ma maison la plus concernée par l’usure des tuyaux. Sauf que nos charmants voisins aujourd’hui informés du problème et sachant tous comme moi que la servitude existe mais comme elle n’apparait nul part sur aucun papier des maisons, refusent de m’aider à payer la note des réparations.
Ma fille habitant une des 5 maisons au dessus de moi dans l’alignement je ne peux pas boucher l’écoulement car des maisons se sont construites partout autour et elle ne pourrait faire sortir ses tuyaux nul part.( comme mes autres voisins d’ailleurs).Les voisins le savent et refusent donc de payer avec moi les réparations.
je suis veuve et seule face à eux, vive la solidarité en lotissement, une forme de copropriété.

Par sylvie p.

Les Chiffres qui ne Mentent Pas

Lors de l’assemblée générale annuelle d’une copropriété, le président annonce une augmentation de 30% des charges. Stupeur dans la salle.

Mr K. retraité comptable, demande à vérifier les comptes. Il remarque des anomalies : des factures de nettoyage exagérément élevées, des travaux jamais effectués mais facturés. Le syndic botte en touche.
Une voisine timide, employée dans un cabinet d’audit, propose son aide. Ensemble, ils découvrent que le gestionnaire a créé de fausses sociétés prestataires.
Alors qu’ils s’apprêtent à porter plainte, le gardien les informe que le syndic vient de démissionner “pour raisons familiales”.

Dénouement :
– Récupération de 85% des fonds détournés grâce à l’assurance
– Nouveau système de contrôle trimestriel mis en place
– Le timide duo K./D. est élu au conseil syndical
En copropriété, l’indifférence coûte cher. La vigilance, elle, rapporte.

Par Lea D.

La façade plus foncée que prévu

Les travaux de ravalement de façade sur cette copropriété devaient durer un mois. Rapidement, les premiers désagréments apparaissent : bruit incessant, poussière qui s’infiltre partout, fenêtres condamnées plus longtemps que prévu. Un jour, un ouvrier se trompe d’appartement et sonne chez un voisin pour “vérifier une fissure” qui n’existe pas. Plus tard, une bâche mal fixée claque au vent toute la nuit, empêchant tout l’immeuble de dormir. Et quand enfin le chantier se termine, un détail saute aux yeux : la façade, censée être beige comme avant, est d’un ton légèrement plus foncé… juste assez pour que tout le monde le remarque, sans vraiment pouvoir s’en plaindre.

Par Valérie L.

Maman, j’vais pas rater l’avion

Je gère une copropriété avec deux bâtiments et un parking extérieur entre les deux, à 8 km d’un aéroport. Les lampadaires du parking s’éteignent le soir après ceux de la commune. Classique. L’ancien président du conseil syndical, pourtant doté de toutes ses facultés intellectuelles (prof de socio en fac et à l’IEP, quand même !), m’a demandé, le plus sérieusement du monde, si on pouvait synchroniser l’extinction des lampadaires de la copro avec ceux de la commune. Pour les économies d’énergie me direz-vous ? Que nenni. Ceci afin d’éviter qu’un avion ne prenne le parking pour une piste d’atterrissage et ne vienne s’écraser sur la résidence ! Alors je veux bien être ouvert d’esprit mais dans le cas présent, on parle de 8 lampadaires disséminés en freestyle sur un parking pas du tout rectiligne. On est plus proche d’un sapin de Noël que d’un aéroport international. Bref, si vous cherchez un expert en éclairage anti-aérien, appelez-moi !

Par Antony M.

Meilleurs vœux

Ma cheffe en rigole encore à chaque fois qu’elle raconte cette anecdote. À l’époque, elle gérait une copro où une dame âgée refusait obstinément de payer ses charges depuis des années. Sa passion ? Tout contester devant le tribunal : appels de fonds, AG… un vrai marathon judiciaire. Forcément, les relations entre ma cheffe et cette copropriétaire sont aussi cordiales qu’un duel au Far West. Et puis, arrive la période des fêtes. Comme chaque année, les appels de fonds portent la mention “Meilleurs vœux pour l’année …”. Rien d’exceptionnel, me direz-vous ? Sauf que Madame a vu dans cette simple formule de politesse une attaque personnelle, une provocation calculée digne d’un plan machiavélique. Résultat ? Elle a foncé au commissariat pour porter plainte ! La policière, visiblement peu habituée aux plaintes pour “vœux agressifs”, a eu bien du mal à garder son sérieux en appelant ma cheffe. Verdict ? Pas de plainte mais une main courante a été enregistrée malgré tout. On ne sait jamais, au cas où les “Meilleurs vœux” récidiveraient l’année suivante…

Par Antony M.

Quel bon coin !

Dans notre immeuble en copropriété il y a un grand local en sous sol près des caves et des poubelles, il sert de local à vélos et permet aussi d’entreposer des meubles le temps de voir (1 semaine maxi 15 jours) ce que l’on veut en faire.
Bref, ayant changer de buffet, je descend l’ancien pour le vendre sur LE BON COIN.
Le samedi suivant, quelle n’est pas ma stupeur lorsque je vois un couple embarquer mon meuble sur une remorque.
Ni une ni deux, je vais à leur rencontre, gentiment bien sûr, et je leur demande ce qu’ils font avec mon meuble.
Le couple me dit alors qu’ils l’ont acheté sur LE BON COIN .
Je leur demande le prix et qui leur a vendu mon meuble.
A la suite de leur réponse je vais voir ma voisine qui me dit que c’est son meuble, il était dans l’appartement qu’elle vient d’acheter, que les artisans venus faire les travaux chez elle l’ont descendu, bref une histoire rocambolesque…
Pour finalement me dire, il faut mettre un mot sur vos meubles…
J’ai récupérer la somme de la vente de mon meuble, une épine en moins pour la vente, et une histoire à raconter entre amis et ou entre voisins, mais pas avec ma voisine de l’histoire.
Cela a quelque peu changé ma façon de la voir…

Par CATHERINE M.