Un copropriétaire nouvellement arrivé sur l’immeuble me contacte atterré, car il a constaté que plusieurs dizaines de chats errent dans les parties communes. Horrreur ! Des bacs à litière, des récipients d’eau et de nourriture pour chat ont été déposés sur chaque palier d’étage. Une âcre odeur d’ammoniaque embaume la résidence.
Affolée, c’est au titre de ma mission d’assistante de gestionnaire de copropriété que je contacte la présidente du conseil syndical pour lui signaler la problématique et lui demander son avis pour faire retirer, les bacs à litière, les récipients et bien évidemment diriger les chats vers un refuge.
Quelle n’a pas été ma stupeur lorsque ladite présidente m’a indiqué que c’est elle qui a laissé entrer les « pauvres bêtes » transits de froid.
Elle m’interdit donc toute action et m’ordonne de lui communiquer le nom de la personne sans coeur, qui a porté le problème à ma connaissance.
Après plusieurs échanges houleux, je lui ai expliqué qu’en sa qualité de copropriétaire majoritaire et présidente du conseil syndical, elle se devait de respecter le règlement de copropriété.
Afin de maintenir de bonnes relations de voisinage et éviter tout conflit , j’ai donc pris l’initiative de tout faire évacuer, y compris la présidente 🤪. Là je plaisante bien sûr !
Catégorie : Histoires
LA CAVE SE REBIFFE !
LA CAVE SE REBIFFE !
N. est un vieux garçon. 40 ans au compteur. Ce n’est pas du sang qu’il a dans les veines mais de l’encre ! Biberonné entre un père libraire et une mère bibliothécaire, il a grandi entouré de livres. Il aurait même su lire avant de marcher… mais c’est peut-être une légende de cette famille qui se nourrit d’histoires !
L’âge aidant, N. n’a pas renié la fibre familiale puisqu’il est devenu directeur éditorial chez G. ! Si pour se nourrir, il « mange du papier » toute la journée à la recherche d’un manuscrit qui lui fera aussi bonne « impression » que celle qu’il lui offrira alors dans la collection à la célèbre couverture crème, il n’est jamais rassasié, puisque le soir, il lit encore, mais cette fois pour son plaisir ! Son trois-pièces est un temple à la gloire des livres, un musée de la littérature : du sol au plafond, les reliures débordent sur les étagères bombées comme des fonds de barque. Dans la cuisine, le four est séparé du réfrigérateur par les œuvres complètes d’Alexandre Dumas ! Et Balzac s’intercale entre l’évier et les épices.
N. vivait heureux, de littérature et d’eau fraiche… jusqu’au jour où il convoqua dans son bureau une jeune autrice, A. ; le manuscrit était intéressant mais avait besoin d’être retravaillé. N. décida de la prendre sous son aile. À quatre mains, on peut en faire de belles choses ! Ce fut d’abord la parution du roman auquel N. participa intimement… puis conquis par d’autres atouts que le style de la romancière, quelques mois après avoir accouché le 1er « enfant de papier » de la jeune autrice, il assistait à la naissance de leur fils L. !
N. est fou de joie… mais hélas son trois-pièces n’est pas à la hauteur de l’événement. Lorsqu’à la maternité, A. lui annonce qu’il faut libérer la deuxième chambre de ses 10 000 livres pour installer le nid du petit, N. sent son cœur battre plus fort qu’une machine à vapeur… Rendu chez lui, la mort dans l’âme, avec une mine de papier mâché, il charge un premier tas dans ses bras. D’une démarche de supplicié à mort, il avance en direction de la benne. Soudain, il trébuche et sa pile tombe tel un château de cartes… Le vieux monsieur du deuxième étage qui passait au même moment, se casse en deux, autant que sa sciatique chronique lui autorise.
– Tenez, dit-il en aidant à ramasser les ouvrages ; j’espère qu’ils ne sont pas abimés.
– Quelle importance… prononce N. d’une voix d’un condamné à la peine capitale. Je les jette…
– Jeter des livres, vous n’y pensez pas ! Ils peuvent faire encore des heureux ! Mais je vous reconnais, vous êtes le fils du libraire et votre mère tenait la bibliothèque. Vous n’avez pas honte ?! Ils ne seraient pas morts, les pauvres (dit-il en se signant), vous les auriez tués !
Dépité, N. lui expliqua qu’étant devenu papa, il devait libérer une chambre pour le petit.
3 jours plus tard, on pouvait lire dans le hall de la copropriété : « Nouveau service dans notre résidence : Je ʺLIVREʺ à domicile ! Les caves n° 26 & 27 sont désormais votre bibliothèque ». Le vieux voisin du 2e étage, qui vivait seul, avait demandé à N. de l’aider à vider sa cave de son bric-à-brac, ainsi que celle voisine attachée à l’autre appartement qu’il possédait dans l’immeuble. Tous deux avaient passé une partie du week-end à nettoyer au sous-sol. Avec le reste de la peinture avec laquelle il avait décoré la chambre du petit, N. avait revêtu les murs des deux caves d’une jolie couleur bleu ciel. Puis l’espace avait été garni d’étagères pour former la bibliothèque de la résidence !
Le vieux monsieur regorgeant d’idées, écrivit « Boite aux ʺbelles lettresʺ » sur le casier qui permettait au facteur de déposer son courrier. Et il invita les occupants de l’immeuble – et bientôt ceux des copropriétés voisines – à y glisser les livres dont ils souhaitaient se débarrasser. La bibliothèque devint « vivante » et accueillit ainsi son lot de nouveaux locataires !
De retour de la maternité, A. était aux anges : la chambre du petit était jolie, et alors qu’elle avait craint que la séparation d’une partie de ses livres ait atteint le moral de son compagnon, il n’y paraissait rien. Un détail intriguait toutefois la jeune femme : pour un rien, trois à quatre fois par jour, N. descendait à la cave y chercher un outil, un objet quelconque, sans qu’elle n’en perçoive l’utilité… Quoi qu’il en soit, ils étaient heureux, et la jeune autrice put bientôt penser à commencer d’ « enfanter » son deuxième roman !
Petite fête sur le toit
Dans une copropriété très prisée du centre-ville de Lyon, des copropriétaires ont eu la mauvaise surprise d’être dérangés par les agissements en pleine nuit d’un groupe de jeunes “faisant la chenille” dans la cour de cet immeuble. L’une des étudiantes était tout simplement la fille de la copropriétaire du dernier étage.
Lorsque l’un des occupants est monté demander aux jeunes fêtards de faire moins de bruit, celui-ci a été très surpris de constater que la majorité d’entre eux étaient complétement nus.
Le lendemain l’un des copropriétaires m’a contactée pour m’indiquer que les fêtards s’étaient autorisés à monter sur le toit. Aussi en ma qualité d’assistante de gestionnaire de copropriété, j’ai par conséquent mandaté une entreprise afin de vérifier que rien n’avait été endommagé. L’entreprise a dû remettre des tuiles en place et ramasser les bouteilles vides et ordures laissées sur le toit.
Cette intervention ayant coûté 220 €, j’ai donc contacté la mère de l’étudiante concernée pour lui exposer les faits et lui demander le règlement de la facture.
Elle était bien au courant de la petite fête organisée par sa fille mais a refusé de prendre en compte l’intervention car il n’y avait pas de preuve, même si toutefois elle était bien conscience que cela provenait bien de ladite fête.
J’ai par conséquent indiqué à la maman qu’il fallait assumer les actes de sa fille et les réparer …
Malheureusement cela ne l’a pas fait changer de position et la facture a été mise à la charge du syndicat des copropriétaires. Cherchez l’erreur !….
Un immeuble surprenant
Nouveau gestionnaire chez un syndic, je suis alerté pour une fuite sur une résidence toulousaine au niveau d’un parking sous sol.
Ne connaissant pas la copropriété je décide de m’y rendre muni du plan du sol afin de me rendre compte de la situation. En entrant dans le parking je m’aperçois qu’en lieu et places de mes dix parkings indiqués se trouve un long mur correspondant au fond de mon garage. Surpris je décide de récupérer le règlement de copropriété qui mentionne bien les dix lots de parkings.
L’eau provenant du mur, je fais le tour de l’immeuble pour en trouver son origine.
Et là je me trouve face à l’entrée d’un club échangiste.
Il s’avère que ce dernier a été construit sur mes dix places de parkings et ce depuis longtemps semble t’il et sans aucune autorisation. La fuite provenait de la piscine construite à l’intérieur.
Voyant l’inertie de ma direction sur ce sujet et soupçonnant des actions illicites de leur part j’ai quitté la société.
Club de bridge aux règles particulières
Lors du premier confinement lié à l’épidémie COVID 19, une copropriétaire d’un immeuble du 6iéme arrdt de LYON m’a appelé, car elle entendait signaler au syndic de copropriéte la présence d’odeurs désagréables de plus en plus présentes dans son appartement.
De même d’autres copropriétaires m’ont fait savoir qu’ils subissaient des nuisances sonores, de la musique très forte avec des éclats de voix qui se faisaient entendre de plus en plus fréquemment la nuit.
Après investigations faites in situ j’ai découvert que le local commercial situé en pied d’mmeuble, loué par un club de bridge avait été reconverti en boîte de nuit clandestine et l’évacuation du fumoir improvisé au fond du local donnait directement dans l’appartement de la voisine au 1er étage.
C’est donc une véritable petite entreprise dédiée à la débauche de la jeunesse dorée du quartier, qui avait été installée dans ce local délaissé par le club de bridge !
Alcool et autres substances illicites ayant investi les lieux, une intervention des forces de police a été nécessaire pour mettre un terme à cette exploitation clandestine et ramener ainsi la tranquillité au sein de la copropriété.
Quant un tuyau murmure à l’oreille de l’homme
Dans un ensemble immobilier situé dans le quartier Jean Macé 69007, le chauffage collectif tombe en panne en plein hiver.
C’est une fuite sur une conduite souterraine alimentant la copropriété depuis la chaufferie située de l’autre côté de la chaussée qui est à l’origine de cette panne. Eu égard à la configuration des lieux, après avoir consulté plusieurs professionnels spécialisés dans la recherche de fuite, un prestataire propose d’effectuer une recherche de fuite dite acoustique, sous entendu à partir du son émis par la fuite d’eau. Les appartements sans chauffage depuis 15 jours, n’ayant aucune marge de manœuvre un ordre de service a été adressé à ce prestataire de service et lors du rendez vous fixé aux aurores dés le lendemain matin, qu’elle n’a pas été la surprise de trouver le prestataire l’oreille collée au bitume.
C’est dans cette position qu’en suivant la tuyauterie depuis la chaufferie qu’il a fini par localiser la fuite au niveau du jardin de la résidence.
L’entreprise mandatée pour le terrassement ayant confirmé la présence de la fuite à l’endroit du repérage, la remise en état de la conduite défectueuse a été immédiatement réalisée dans la journée et les copropriétaires ont apprécié de retrouver le chauffage grâce à l’oreille magique de cet homme.
Location courte durée coquine
Comme dans de nombreuses copropriétés les Administrateurs de Biens que nous sommes, sont de plus en plus confrontés à la location de courte durée de logements via une plateforme.
C’est dans ce contexte lors de l’arrivée à son bureau, que la gestionnaire du binôme que nous formions était attendue dans le hall d’accueil de la Régie, par une délégation de copropriétaires d’un immeuble implanté dans le 7iéme arrdt de LYON, pour lui expliquer que les occupants étaient excédés par le comportement de deux jeunes femmes légèrement vêtues, particulièrement actives et bruyantes, faisant des allers et venues dans les parties communes de l’immeuble, à toute heure du jour et de la nuit et ce en compagnie d’hommes, le plus souvent différents.
Avec ces premiers éléments portés à sa connaissance, ma collégue a immédiatement alerté le propriétaire du logement concerné, qui dans un premier temps a nié le fait de louer son appartement en courte durée, pour cause, en son temps le syndicat des copropriétaires s’était opposé à cette disposition.
A la suite d’un long échange sur le sujet, le propriétaire a fini par lui avouer qu’il louait bien son logement via une plateforme en précisant qu’il allait lui même mener une enquête, tout en rajoutant que depuis sa plus jeune enfance il rêvait d’intégrer les services de police. Fort de ces informations c’est ainsi que ce Monsieur s’est rendu sur les lieux et en l’absence de ses locataires s’est introduit discrétement dans le logement en prenant soin de photographier tout ce qui lui tombait sous la main, notamment des documents compromettants. On notera ici une violation de domicile contestable, mais toutefois pour une bonne cause….!
Quelques jours plus tard ce propriétaire conscient de la situation préoccupante, est revenu voir ma collégue gestionnaire et piéces à conviction en main ils ont pris l’initiative de se rendre, bras dessus, bras dessous, à la Brigade des Mœurs.
Cette affaire ayant été prise très au sérieux par leurs interlocuteurs, c’est grâce à l’attitude de ce copropriétaire, qu’un réseau de prostitution a pu être démantelé et que son appartement a été retiré de la plateforme de location de courte durée.
Local poubelles
J’aime descendre mes poubelles… On trouve de tout dans le local poubelles. Souvent les gens déposent à côté ou au-dessus d’une poubelle qui va rester ouverte, comme pour dire « servez-vous, c’est gratuit ! » ou « j’ai honte de jeter cette chose qui est encore en bon état, s’il vous plaît, donnez-lui une chance de servir à nouveau ! ».
On a tous beaucoup de difficultés à nous séparer de choses qui pourraient encore servir. On culpabilise en pensant à l’empreinte carbone, mais franchement, je n’ai pas de place pour tout conserver. Mon excuse : J’habite en centre-ville de Lille, un 45 m2 et la tentation est grande pour les achats ; Je suis entourée de commerces. Il faut donc régulièrement se séparer de choses qui n’ont pas encore eu le temps de souffrir de l’obsolescence programmée afin de pouvoir ramener de nouveaux objets futiles qui encombreront l’espace déjà réduit.
Il est difficile de donner. Je vois de suite le calcul qui s’opère dans la tête de celui qui finalement va refuser « je n’en ai pas besoin » ou « j’en ai plein à la maison »… En fait, mon objet n’a pas assez de valeur pour lui. Alors il rejoint les poubelles du sous-sol. J’y descends quand il n’y a plus de mouvements dans la résidence.
L’objet aura une 2iéme chance si on le dépose à la vue de tous. C’est le lieu de recyclage des grandes villes !
Oui, vous avez compris, c’est le local poubelles que le concierge s’évertue à conserver propre, ordonné.
L’affiche « ne pas déposer d’encombrants sous peine de poursuite » nous nargue. Je fais comme les autres résidents : je la regarde mais je dépose quand même des objets à côté !
Bien sûr, il faut s’assurer que le concierge ne traîne pas dans les parages !
Je connais son emploi du temps et je sais quels jours je peux descendre mes poubelles sans tomber sur lui.
J’ai honte, pourtant, de descendre mes poubelles. J’ai peur de croiser le regard dégoûté d’un voisin ou constater qu’il épluche ma poubelle sous tous les angles afin d’y déceler une part intime de mon être. Je ne veux pas non plus croiser le concierge et qu’il devine que je ne fais pas le tri sélectif !
J’imagine ses petits yeux qui scrutent le sol, et je prie pour que ma poubelle ne goutte pas !
Je l’ai tellement remplie, qu’elle est très lourde et odorante. Je me promets à chaque fois, d’être plus courageuse et de descendre plus régulièrement cette poubelle mais il m’est souvent arrivé de rebrousser chemin, car arrivant au bout du couloir, j’entendais l’ascenseur s’arrêter à mon étage !
Arriver sans avoir croisé qui que ce soit, est un challenge et là, commence enfin les festivités : ma poubelle déposée, je regarde tout autour ce qui pourrait m’intéresser : il y a des jouets, du linge, des meubles, des bouquins… Il faut faire vite, et pas le temps de regarder si l’objet est en parfait état. Je prends, je le rebazarderai si besoin !
L’épreuve de la remontée dans mon appartement est aussi un parcours du combattant mais je suis organisée et j’ai avec moi un sac de course qui me permet de cacher ce que je remonte.
Faudrait pas croiser l’ancien propriétaire de la babiole que j’ai récupérée !
Je me donne bonne conscience lors des étrennes : Quand j’offre un petit billet au concierge !
Mais en moi-même je lui reproche de trop bien entretenir le local poubelles, car parfois, il n’y a rien et je remonte bredouille. Il a gâché ma soirée !
Petites crottes de chien
Assistante de gestion en copropriété, concernant un ensemble immobilier conséquent d’environ 300 lots, je suis contactée par l’un des membres du conseil syndical au sujet des déjections canines dans les espaces verts.
Cette personne visiblement très agacée par le manque de civisme de certains occupants proprîétaires de chien, souhaite s’entretenir avec le syndic, pour trouver une solution au problème.
Aussi après réflexion, en ma qualité d’assistante je lui propose de sensibiliser les occupants par une circulaire rappelant les régles du vivre-ensemble et voir la possibilité de mettre en place un contrat specifique pour le ramassage des crottes sur la pelouse, ainsi que dans les allées de circulation internes à la copropriété.
M’apercevant bien vite que ce n’est pas là, la réponse qu’espérait entendre mon interlocuteur, cette personne m’informe de son souhait, de voir les frais de ramassage des déjections canines refacturés aux seuls propriétaires de chien. En réponse je tente vainement de lui expliquer qu’il est très, très difficile et même impossible de savoir quel chien a fait quelle crotte et à qui appartient tel ou tel chien.
C’est alors qu’une idée lumineuse lui vient à l’esprit…!
Créer une clef de répartition pour les frais de ramassage de crottes de chien qui regrouperait uniquement les appartements des propriétaires de chien, comme par exemple la clef de répartition “garages”, qui regroupe uniquement les propriétaires de garage.
Je vous assure qu’il m’a fallut de très longues minutes pour lui faire comprendre que cette démarche était impossible.
Cette histoire met en évidence le message suivant :
Si l’on pouvait compter sur le civisme de chacun, ce type de débat n’aurait pas lieu et dégagerait forcément un temps précieux, pour la mission qui est la notre …..!
Au feu les tartines brûlent
Par une belle journée de juin, présent dans mon logement en train de réaliser différentes tâches ménagères fenêtres ouvertes, c’est alors que je sens une forte odeur de brûlé qui semble provenir de l’appartement de l’étage inférieur, occupé par une dame âgée à mobilité réduite et particulièrement sourde (détail important). Au bout de quelques minutes, avec cette odeur de brûlé persistante, une alarme avec un son stridant retentit et je prends véritablement concience que la situation critique concerne bien l’appartement de cette dame. Je suis donc descendu trés rapidement d’un étage et aprés avoir appuyé de longues secondes sur la sonnette, sans réponse je me suis mis à tambouriner à la porte. C’est après un certain moment que la porte s’est entrouverte et que j’ai trouvé l’appartement complètement envahi de fumée, ce qui m’a fait tousser. A 16h00, heure du goûter je découvre dans la cuisine des tartines de pain d’un noir absolu et le grille pain soupirant de fumée. En même temps le détecteur de fumée hurlant à n’en plus finir, je suis monté sur une chaise pour le neutraliser, puis j’ai ouvert en grand toutes les fenêtres à proximité du grille pain. Ma voisine étant tétanisée par l’évènement, une fois la fumée dissipée, j’ai rassuré cette dame en lui disant que tout allait bien et lui ai fait remarquer que ma présence dans l’immeuble avait permis de la secourir.
Moralité : il important d’apporter une réelle attention à notre voisinage, surtout auprés des personnes les plus fragiles et vulnérables. On peut imaginer qu’en d’autres circonstances cet évènement sans dommage corporel, aurait pu être bien plus grave pour les occupants de l’immeuble.