Il y a quelques années…..lors d’une assemblée générale d’une petite copropriété de 6 logements une copropriétaire indique que les chéneaux en toiture doivent être bouchés par des feuilles et souhaite que je mandate une entreprise pour faire passer un furet afin de les déboucher.
Jusque là pas de problème, sauf qu’un autre copropriétaire regarde l’assistance d’un air stupéfait et nous demande ce qu’un petit furet (l’animal) pourrait faire là-haut pour déboucher les chéneaux !!
Bon, difficile de ne pas rigoler mais j’ai réussi à lui expliquer en gardant mon sérieux et je n’ai jamais oublié ce moment.
Catégorie : Histoires
HC – rien ne se passe depuis 5ans..
-Histoire hors Concours-
Hier soir à l’AG ordinaire, le Conseil Syndical a décidé d’y proposer un changement de syndic car rien ne se passe depuis 5 ans sur le sujet du ravalement de façade ! Mais que fait le syndic ?… 😉
En effet, des 1ers éclats de béton se voient ou même tombent de la façade. Même si le bâtiment est assez récent, et la façade en assez bon état, le CS est sur le coup depuis 5 ans.
Il y a 6 ans, un audit énergétique non obligatoire a été voté en AG, et réalisé l’année suivante en 2018. Sa restitution se réalise en CS chez le syndic, puis en AG mi 2019 avec 2 scenarii de rénovation globale proposés, avec atteinte pour au moins l’un d’entre eux, du minimum pour obtenir des subventions, sans compter toutes les autres améliorations qu’ils permettent (confort, patrimoine, impact, …).
En tant que copropriétaire mais aussi professionnel de la gestion de projets de rénovation en copropriété, j’interviens à cette AG pour informer des étapes suivantes d’un éventuel projet, des acteurs à contacter pour obtenir plus d’informations afin d’étudier sérieusement le scenario intéressant le plus de copropriétaires, et des subventions existantes. Je propose de bénévolement participer à la prochaine réunion du CS afin de rentrer plus dans les détails et d’élaborer ensemble les résolutions nécessaires à la prochaine AG pour approfondir les 1ers diagnostiques de l’AUDIT.
Je participe finalement à 2 réunions de CS pour en discuter, notamment pour soutenir une membre qui avait vu l’intérêt d’étudier global avant de restreindre à un type de projet de ravalement. Les réactions classiques de mes voisins découvrant ce type de projets ne se font pas attendre : “mais qui dit que nous aurons réellement ces aides”, “c’est trop cher, faisons un ravalement simple et n’en parlons plus”, “tout ça c’est des projets pour payer des honoraires en plus au syndic” et bien d’autres. La seule motivée pour étudier globale était marginale. Ensuite plus rien malgré mes relances, plus de réponses du CS.
A l’AG suivante en 2021 après COVID, un devis de ravalement simple est proposé au vote par le CS …. surprise !
Je me fais donc fort d’y être présent afin de soulever la question : quid de l’avis de la majorité des copropriétaires ?… alors que nous avons payé un audit qui nous dit que de fortes améliorations sont possibles à l’occasion d’un ravalement… . Quid du vote d’une MOE ( maitrise d’œuvre) pour étudier plus de détails et se faire une meilleure idée ?
Le débat s’organise en pleine AG (comme souvent malheureusement dans cet organe de décisions…), les fausses ou incomplètes informations du CS fusent sur ce sujet complexe de la rénovation énergétique (RE). Visiblement la plupart des membres du CS ont fait leurs choix, sans consulter les voisins qui payent aussi et ont un pouvoir souverain, et ils ne souhaitent pas payer une RE. Je me fais fort de tenter de corriger, compléter les informations et surtout de consulter les autres : “et les autres qu’en pensez vous? que souhaitez vous étudier ?”
Un bon tiers des présents à cette AG expriment leurs besoins de mieux étudier la question, avant de se lancer dans un ravalement simple. Nous demandons alors au syndic de consulter des MOE pour obtenir des devis pour l’AG suivante, en vue de lancer une étude de projet plus global qu’un ravalement de base.
L’année suivante, l’AG se tient avec des devis de MOE indiquant l’étude restrictive de 3 ou 4 travaux précis (ravalement simple, ITE, ventilation, étanchéité)… pas une étude globale. Je ressers la même soupe : “qu’en penses les autres qui avaient exprimé leur intérêt d’une étude globale?”.
Réponse des certains membres du CS : “mais non, mais c’est trop cher, des gens ne pourront pas payer, et puis c’est pas intéressant de faire ce que préconise l’audit, et puis étudier global cela va couter plus cher,…etc.”. J’enchaine : “Alors combien coute une RE ?”. Réponse CS : “cher, on ne sait pas, en plus l’audit est vieux et les prix travaux ont bien changé, ce sera trop cher, …etc”. Je tiens bon : “et les autres, vous en pensez quoi?”. Les autres copro.: “on aimerait en savoir plus ! Combien cela couterait exactement, quelles subventions, combien de temps, … etc”.
Du coup je leur propose un compromis : voter la résolution MOE proposée mais avec une évolution. Le syndic demande une mise à jour de devis MOE pour étudier globalement la question, ce qui permet d’obtenir une subvention de la métropole sur cette étude plus onéreuse. Et pour répondre à leur besoin de garantie des subventions, je leur propose d’ajouter dans le PV d’AG une clause suspensive : “lancement de l’étude que si le montant d’étude globale mois les aides est égal ou inférieur au devis étude restrictive”.
6 mois plus tard, après relances du syndic et du CS pour faire un point sur l’avancement de cette consultation, nouvelle AGextra début 2023 de rattrapage de retard sur la clôture des comptes clause covid. Résolution de vote : “travaux de ravalement simple”…. .
En effet, les devis MOE d’étude globale reçus étaient apparemment supérieur aides déduites aux devis d’étude restrictive. La clause s’applique, rien n’est lancé.
Le CS : “c’est de votre faute Monsieur, vous avez mis cette clause et rien ne s’est lancé”…. . Aider les autres… c’est pas tous les jours faciles… 😉
De nouveau : “et les autres copro, qu’en pensez vous ?”. Réponse : “on souhaite faire un étude globale”.. .
Le syndic propose alors de mettre en place une commission rénovation afin de mieux s’entendre sur le sujet, et formalise au PV d’AG un appel à manifestation d’intérêt auprès de tous les copropriétaires. Par ailleurs, nous réussissions à nous entendre sur un appel d’offres MOE à tiroirs pour la prochaine AG afin de voter soit un ravalement simple, soit une étude restrictive, soit une étude globale.
2 mois plus tard après 2 ou 3 relances du syndic et du CS, l’appel à manifestation d’intérêt pour rejoindre la commission est enfin envoyé aux copropriétaires…. puis plus rien malgré relances…. jusqu’à l’arrivée de la convocation de la nouvelle AG mi 2023… Je vous le donne Emile…
Voila donc qu’hier soir, moi simple propriétaire d’un garage dans cette résidence (et oui), je reprends mon bâton de pèlerin (ou lance de Don Quichote comme vous préférez) et me rends à cette nouvelle AG pour remuer la soupe qui se refroidissait à nouveau, sous le souffle…. du syndic. Ba oui !? Tout ça c’est la faute du syndic qui est payé pour .. faire quoi d’ailleurs?… .
Du coup, le CS dans son rapport annuel : “non, on a rien de spécial à dire, nous n’avons rien préparé, et il n’y a rien de particulier. Si, le changement de syndic : au vu des difficultés de liaisons de nous subissons avec le syndic qui nous impose des changements de gestionnaires peu disponibles, et que des sujets comme le ravalement de la façade qui n’avance pas depuis 5 ans, nous avons rencontré d’autres syndics et avons décidé d’une autre régie. Elle est beaucoup plus petite, le Monsieur que nous avons rencontré a 50 ans et beaucoup d’expérience, très réactif quand nous l’avons téléphoné, …. etc.”. Moi open au changement (ou non), j’écoute, laisse les autres copro questionner le CS sur leur consultations de syndics. Et puis je ne peux m’empêcher de poser 2 questions : “pour la réactivité et dispo., combien de copropriétés notre gestionnaire gère-t-il ? Que pense le gestionnaire rencontré de la rénovation énergétique et quelle expérience de ce type de projets a-t-il?”. Réponse CS : “on ne sait pas combien, et il a beaucoup d’expériences en ravalement de façade, ils en ont géré beaucoup”…. . Bien emmanché tout cela… 😉
OK soit ! On vote CONTRE la reconduction de l’ancien, et pour le nouveau syndic … proposé… par le CS.
Le futur ex syndic reste secrétaire… et au final aussi président animateur de séance d’AG (vu la brillante absence du président de CS à la présidence de séance…. mais ça, c’est une autre histoire de compétences sur le qui fait quoi)… poursuit avec légèreté et bienveillance le vote des résolutions suivantes.
Vient la résolution de principe sur l’avis des copropriétaires au sujet de l’étude d’un ravalement simple et d’un projet global. Je vous le donne Émile : cela nous a pris 30 min, sur une AG de 1h30 de changement de syndic, pour réussir à “voter” combien préférait aller sur lequel des 2 choix… . Tu m’étonnes, 5 ans …. c’est la faute du syndic.
Nous voila aujourd’hui, après 5ans où rien ne s’est passé, avec un nouveau syndic… et tout va forcément aller beaucoup mieux pour décider ensemble…. du ravalement !
Erreur de Piéce Jointe
Aujourd’hui, et depuis quelques temps, un copropriétaire m’appelle quasi quotidiennement pour que l’assurance de la copropriété prenne en charge ses soins (doigt cassé) suite à une chute qu’il a fait dans les escaliers. Je finis par céder et l’invite à me remettre le dossier à remplir. Lorsque j’ai commencé à le feuilleter, j’ai réalisé que ce qui aurait dû être, j’imagine, la radio de son doigt cassé, était en fait les images de sa coloscopie. Pas sûre que l’assureur de la copro prenne en charge cet accident du coup 😅
Chats je vous aime
Un copropriétaire nouvellement arrivé sur l’immeuble me contacte atterré, car il a constaté que plusieurs dizaines de chats errent dans les parties communes. Horrreur ! Des bacs à litière, des récipients d’eau et de nourriture pour chat ont été déposés sur chaque palier d’étage. Une âcre odeur d’ammoniaque embaume la résidence.
Affolée, c’est au titre de ma mission d’assistante de gestionnaire de copropriété que je contacte la présidente du conseil syndical pour lui signaler la problématique et lui demander son avis pour faire retirer, les bacs à litière, les récipients et bien évidemment diriger les chats vers un refuge.
Quelle n’a pas été ma stupeur lorsque ladite présidente m’a indiqué que c’est elle qui a laissé entrer les « pauvres bêtes » transits de froid.
Elle m’interdit donc toute action et m’ordonne de lui communiquer le nom de la personne sans coeur, qui a porté le problème à ma connaissance.
Après plusieurs échanges houleux, je lui ai expliqué qu’en sa qualité de copropriétaire majoritaire et présidente du conseil syndical, elle se devait de respecter le règlement de copropriété.
Afin de maintenir de bonnes relations de voisinage et éviter tout conflit , j’ai donc pris l’initiative de tout faire évacuer, y compris la présidente 🤪. Là je plaisante bien sûr !
LA CAVE SE REBIFFE !
LA CAVE SE REBIFFE !
N. est un vieux garçon. 40 ans au compteur. Ce n’est pas du sang qu’il a dans les veines mais de l’encre ! Biberonné entre un père libraire et une mère bibliothécaire, il a grandi entouré de livres. Il aurait même su lire avant de marcher… mais c’est peut-être une légende de cette famille qui se nourrit d’histoires !
L’âge aidant, N. n’a pas renié la fibre familiale puisqu’il est devenu directeur éditorial chez G. ! Si pour se nourrir, il « mange du papier » toute la journée à la recherche d’un manuscrit qui lui fera aussi bonne « impression » que celle qu’il lui offrira alors dans la collection à la célèbre couverture crème, il n’est jamais rassasié, puisque le soir, il lit encore, mais cette fois pour son plaisir ! Son trois-pièces est un temple à la gloire des livres, un musée de la littérature : du sol au plafond, les reliures débordent sur les étagères bombées comme des fonds de barque. Dans la cuisine, le four est séparé du réfrigérateur par les œuvres complètes d’Alexandre Dumas ! Et Balzac s’intercale entre l’évier et les épices.
N. vivait heureux, de littérature et d’eau fraiche… jusqu’au jour où il convoqua dans son bureau une jeune autrice, A. ; le manuscrit était intéressant mais avait besoin d’être retravaillé. N. décida de la prendre sous son aile. À quatre mains, on peut en faire de belles choses ! Ce fut d’abord la parution du roman auquel N. participa intimement… puis conquis par d’autres atouts que le style de la romancière, quelques mois après avoir accouché le 1er « enfant de papier » de la jeune autrice, il assistait à la naissance de leur fils L. !
N. est fou de joie… mais hélas son trois-pièces n’est pas à la hauteur de l’événement. Lorsqu’à la maternité, A. lui annonce qu’il faut libérer la deuxième chambre de ses 10 000 livres pour installer le nid du petit, N. sent son cœur battre plus fort qu’une machine à vapeur… Rendu chez lui, la mort dans l’âme, avec une mine de papier mâché, il charge un premier tas dans ses bras. D’une démarche de supplicié à mort, il avance en direction de la benne. Soudain, il trébuche et sa pile tombe tel un château de cartes… Le vieux monsieur du deuxième étage qui passait au même moment, se casse en deux, autant que sa sciatique chronique lui autorise.
– Tenez, dit-il en aidant à ramasser les ouvrages ; j’espère qu’ils ne sont pas abimés.
– Quelle importance… prononce N. d’une voix d’un condamné à la peine capitale. Je les jette…
– Jeter des livres, vous n’y pensez pas ! Ils peuvent faire encore des heureux ! Mais je vous reconnais, vous êtes le fils du libraire et votre mère tenait la bibliothèque. Vous n’avez pas honte ?! Ils ne seraient pas morts, les pauvres (dit-il en se signant), vous les auriez tués !
Dépité, N. lui expliqua qu’étant devenu papa, il devait libérer une chambre pour le petit.
3 jours plus tard, on pouvait lire dans le hall de la copropriété : « Nouveau service dans notre résidence : Je ʺLIVREʺ à domicile ! Les caves n° 26 & 27 sont désormais votre bibliothèque ». Le vieux voisin du 2e étage, qui vivait seul, avait demandé à N. de l’aider à vider sa cave de son bric-à-brac, ainsi que celle voisine attachée à l’autre appartement qu’il possédait dans l’immeuble. Tous deux avaient passé une partie du week-end à nettoyer au sous-sol. Avec le reste de la peinture avec laquelle il avait décoré la chambre du petit, N. avait revêtu les murs des deux caves d’une jolie couleur bleu ciel. Puis l’espace avait été garni d’étagères pour former la bibliothèque de la résidence !
Le vieux monsieur regorgeant d’idées, écrivit « Boite aux ʺbelles lettresʺ » sur le casier qui permettait au facteur de déposer son courrier. Et il invita les occupants de l’immeuble – et bientôt ceux des copropriétés voisines – à y glisser les livres dont ils souhaitaient se débarrasser. La bibliothèque devint « vivante » et accueillit ainsi son lot de nouveaux locataires !
De retour de la maternité, A. était aux anges : la chambre du petit était jolie, et alors qu’elle avait craint que la séparation d’une partie de ses livres ait atteint le moral de son compagnon, il n’y paraissait rien. Un détail intriguait toutefois la jeune femme : pour un rien, trois à quatre fois par jour, N. descendait à la cave y chercher un outil, un objet quelconque, sans qu’elle n’en perçoive l’utilité… Quoi qu’il en soit, ils étaient heureux, et la jeune autrice put bientôt penser à commencer d’ « enfanter » son deuxième roman !
Petite fête sur le toit
Dans une copropriété très prisée du centre-ville de Lyon, des copropriétaires ont eu la mauvaise surprise d’être dérangés par les agissements en pleine nuit d’un groupe de jeunes “faisant la chenille” dans la cour de cet immeuble. L’une des étudiantes était tout simplement la fille de la copropriétaire du dernier étage.
Lorsque l’un des occupants est monté demander aux jeunes fêtards de faire moins de bruit, celui-ci a été très surpris de constater que la majorité d’entre eux étaient complétement nus.
Le lendemain l’un des copropriétaires m’a contactée pour m’indiquer que les fêtards s’étaient autorisés à monter sur le toit. Aussi en ma qualité d’assistante de gestionnaire de copropriété, j’ai par conséquent mandaté une entreprise afin de vérifier que rien n’avait été endommagé. L’entreprise a dû remettre des tuiles en place et ramasser les bouteilles vides et ordures laissées sur le toit.
Cette intervention ayant coûté 220 €, j’ai donc contacté la mère de l’étudiante concernée pour lui exposer les faits et lui demander le règlement de la facture.
Elle était bien au courant de la petite fête organisée par sa fille mais a refusé de prendre en compte l’intervention car il n’y avait pas de preuve, même si toutefois elle était bien conscience que cela provenait bien de ladite fête.
J’ai par conséquent indiqué à la maman qu’il fallait assumer les actes de sa fille et les réparer …
Malheureusement cela ne l’a pas fait changer de position et la facture a été mise à la charge du syndicat des copropriétaires. Cherchez l’erreur !….
Un immeuble surprenant
Nouveau gestionnaire chez un syndic, je suis alerté pour une fuite sur une résidence toulousaine au niveau d’un parking sous sol.
Ne connaissant pas la copropriété je décide de m’y rendre muni du plan du sol afin de me rendre compte de la situation. En entrant dans le parking je m’aperçois qu’en lieu et places de mes dix parkings indiqués se trouve un long mur correspondant au fond de mon garage. Surpris je décide de récupérer le règlement de copropriété qui mentionne bien les dix lots de parkings.
L’eau provenant du mur, je fais le tour de l’immeuble pour en trouver son origine.
Et là je me trouve face à l’entrée d’un club échangiste.
Il s’avère que ce dernier a été construit sur mes dix places de parkings et ce depuis longtemps semble t’il et sans aucune autorisation. La fuite provenait de la piscine construite à l’intérieur.
Voyant l’inertie de ma direction sur ce sujet et soupçonnant des actions illicites de leur part j’ai quitté la société.
Club de bridge aux règles particulières
Lors du premier confinement lié à l’épidémie COVID 19, une copropriétaire d’un immeuble du 6iéme arrdt de LYON m’a appelé, car elle entendait signaler au syndic de copropriéte la présence d’odeurs désagréables de plus en plus présentes dans son appartement.
De même d’autres copropriétaires m’ont fait savoir qu’ils subissaient des nuisances sonores, de la musique très forte avec des éclats de voix qui se faisaient entendre de plus en plus fréquemment la nuit.
Après investigations faites in situ j’ai découvert que le local commercial situé en pied d’mmeuble, loué par un club de bridge avait été reconverti en boîte de nuit clandestine et l’évacuation du fumoir improvisé au fond du local donnait directement dans l’appartement de la voisine au 1er étage.
C’est donc une véritable petite entreprise dédiée à la débauche de la jeunesse dorée du quartier, qui avait été installée dans ce local délaissé par le club de bridge !
Alcool et autres substances illicites ayant investi les lieux, une intervention des forces de police a été nécessaire pour mettre un terme à cette exploitation clandestine et ramener ainsi la tranquillité au sein de la copropriété.
Quant un tuyau murmure à l’oreille de l’homme
Dans un ensemble immobilier situé dans le quartier Jean Macé 69007, le chauffage collectif tombe en panne en plein hiver.
C’est une fuite sur une conduite souterraine alimentant la copropriété depuis la chaufferie située de l’autre côté de la chaussée qui est à l’origine de cette panne. Eu égard à la configuration des lieux, après avoir consulté plusieurs professionnels spécialisés dans la recherche de fuite, un prestataire propose d’effectuer une recherche de fuite dite acoustique, sous entendu à partir du son émis par la fuite d’eau. Les appartements sans chauffage depuis 15 jours, n’ayant aucune marge de manœuvre un ordre de service a été adressé à ce prestataire de service et lors du rendez vous fixé aux aurores dés le lendemain matin, qu’elle n’a pas été la surprise de trouver le prestataire l’oreille collée au bitume.
C’est dans cette position qu’en suivant la tuyauterie depuis la chaufferie qu’il a fini par localiser la fuite au niveau du jardin de la résidence.
L’entreprise mandatée pour le terrassement ayant confirmé la présence de la fuite à l’endroit du repérage, la remise en état de la conduite défectueuse a été immédiatement réalisée dans la journée et les copropriétaires ont apprécié de retrouver le chauffage grâce à l’oreille magique de cet homme.
Location courte durée coquine
Comme dans de nombreuses copropriétés les Administrateurs de Biens que nous sommes, sont de plus en plus confrontés à la location de courte durée de logements via une plateforme.
C’est dans ce contexte lors de l’arrivée à son bureau, que la gestionnaire du binôme que nous formions était attendue dans le hall d’accueil de la Régie, par une délégation de copropriétaires d’un immeuble implanté dans le 7iéme arrdt de LYON, pour lui expliquer que les occupants étaient excédés par le comportement de deux jeunes femmes légèrement vêtues, particulièrement actives et bruyantes, faisant des allers et venues dans les parties communes de l’immeuble, à toute heure du jour et de la nuit et ce en compagnie d’hommes, le plus souvent différents.
Avec ces premiers éléments portés à sa connaissance, ma collégue a immédiatement alerté le propriétaire du logement concerné, qui dans un premier temps a nié le fait de louer son appartement en courte durée, pour cause, en son temps le syndicat des copropriétaires s’était opposé à cette disposition.
A la suite d’un long échange sur le sujet, le propriétaire a fini par lui avouer qu’il louait bien son logement via une plateforme en précisant qu’il allait lui même mener une enquête, tout en rajoutant que depuis sa plus jeune enfance il rêvait d’intégrer les services de police. Fort de ces informations c’est ainsi que ce Monsieur s’est rendu sur les lieux et en l’absence de ses locataires s’est introduit discrétement dans le logement en prenant soin de photographier tout ce qui lui tombait sous la main, notamment des documents compromettants. On notera ici une violation de domicile contestable, mais toutefois pour une bonne cause….!
Quelques jours plus tard ce propriétaire conscient de la situation préoccupante, est revenu voir ma collégue gestionnaire et piéces à conviction en main ils ont pris l’initiative de se rendre, bras dessus, bras dessous, à la Brigade des Mœurs.
Cette affaire ayant été prise très au sérieux par leurs interlocuteurs, c’est grâce à l’attitude de ce copropriétaire, qu’un réseau de prostitution a pu être démantelé et que son appartement a été retiré de la plateforme de location de courte durée.