Propriétaire depuis 37 ans d’une maison en lotissement sans aucun problème, je retrouve un matin ma cour inondée d’eaux usées et d’excréments.Je fais vite appel à une entreprise de débouchage qui met à jour une canalisation commune( grâce à une caméra) qui dessert les 5 maisons de ma rue dans le prolongement de ma maison.
J’avais à l’achat de ma maison vaguement entendue parler de cette servitude commune, mais quand on est jeune, on ne fait pas suffisamment attention aux papiers notariés puisque tout va bien.Comme ma maison est la dernière et la canalisation plus basse vers chez moi pour qu’il y est une pente ,il est normal d’après l ‘entrepreneur que ce soit ma maison la plus concernée par l’usure des tuyaux. Sauf que nos charmants voisins aujourd’hui informés du problème et sachant tous comme moi que la servitude existe mais comme elle n’apparait nul part sur aucun papier des maisons, refusent de m’aider à payer la note des réparations.
Ma fille habitant une des 5 maisons au dessus de moi dans l’alignement je ne peux pas boucher l’écoulement car des maisons se sont construites partout autour et elle ne pourrait faire sortir ses tuyaux nul part.( comme mes autres voisins d’ailleurs).Les voisins le savent et refusent donc de payer avec moi les réparations.
je suis veuve et seule face à eux, vive la solidarité en lotissement, une forme de copropriété.
Catégorie : Histoires
Les Chiffres qui ne Mentent Pas
Lors de l’assemblée générale annuelle d’une copropriété, le président annonce une augmentation de 30% des charges. Stupeur dans la salle.
Mr K. retraité comptable, demande à vérifier les comptes. Il remarque des anomalies : des factures de nettoyage exagérément élevées, des travaux jamais effectués mais facturés. Le syndic botte en touche.
Une voisine timide, employée dans un cabinet d’audit, propose son aide. Ensemble, ils découvrent que le gestionnaire a créé de fausses sociétés prestataires.
Alors qu’ils s’apprêtent à porter plainte, le gardien les informe que le syndic vient de démissionner “pour raisons familiales”.
Dénouement :
– Récupération de 85% des fonds détournés grâce à l’assurance
– Nouveau système de contrôle trimestriel mis en place
– Le timide duo K./D. est élu au conseil syndical
En copropriété, l’indifférence coûte cher. La vigilance, elle, rapporte.
La façade plus foncée que prévu
Les travaux de ravalement de façade sur cette copropriété devaient durer un mois. Rapidement, les premiers désagréments apparaissent : bruit incessant, poussière qui s’infiltre partout, fenêtres condamnées plus longtemps que prévu. Un jour, un ouvrier se trompe d’appartement et sonne chez un voisin pour “vérifier une fissure” qui n’existe pas. Plus tard, une bâche mal fixée claque au vent toute la nuit, empêchant tout l’immeuble de dormir. Et quand enfin le chantier se termine, un détail saute aux yeux : la façade, censée être beige comme avant, est d’un ton légèrement plus foncé… juste assez pour que tout le monde le remarque, sans vraiment pouvoir s’en plaindre.
Maman, j’vais pas rater l’avion
Je gère une copropriété avec deux bâtiments et un parking extérieur entre les deux, à 8 km d’un aéroport. Les lampadaires du parking s’éteignent le soir après ceux de la commune. Classique. L’ancien président du conseil syndical, pourtant doté de toutes ses facultés intellectuelles (prof de socio en fac et à l’IEP, quand même !), m’a demandé, le plus sérieusement du monde, si on pouvait synchroniser l’extinction des lampadaires de la copro avec ceux de la commune. Pour les économies d’énergie me direz-vous ? Que nenni. Ceci afin d’éviter qu’un avion ne prenne le parking pour une piste d’atterrissage et ne vienne s’écraser sur la résidence ! Alors je veux bien être ouvert d’esprit mais dans le cas présent, on parle de 8 lampadaires disséminés en freestyle sur un parking pas du tout rectiligne. On est plus proche d’un sapin de Noël que d’un aéroport international. Bref, si vous cherchez un expert en éclairage anti-aérien, appelez-moi !
Meilleurs vœux
Ma cheffe en rigole encore à chaque fois qu’elle raconte cette anecdote. À l’époque, elle gérait une copro où une dame âgée refusait obstinément de payer ses charges depuis des années. Sa passion ? Tout contester devant le tribunal : appels de fonds, AG… un vrai marathon judiciaire. Forcément, les relations entre ma cheffe et cette copropriétaire sont aussi cordiales qu’un duel au Far West. Et puis, arrive la période des fêtes. Comme chaque année, les appels de fonds portent la mention “Meilleurs vœux pour l’année …”. Rien d’exceptionnel, me direz-vous ? Sauf que Madame a vu dans cette simple formule de politesse une attaque personnelle, une provocation calculée digne d’un plan machiavélique. Résultat ? Elle a foncé au commissariat pour porter plainte ! La policière, visiblement peu habituée aux plaintes pour “vœux agressifs”, a eu bien du mal à garder son sérieux en appelant ma cheffe. Verdict ? Pas de plainte mais une main courante a été enregistrée malgré tout. On ne sait jamais, au cas où les “Meilleurs vœux” récidiveraient l’année suivante…
Quel bon coin !
Dans notre immeuble en copropriété il y a un grand local en sous sol près des caves et des poubelles, il sert de local à vélos et permet aussi d’entreposer des meubles le temps de voir (1 semaine maxi 15 jours) ce que l’on veut en faire.
Bref, ayant changer de buffet, je descend l’ancien pour le vendre sur LE BON COIN.
Le samedi suivant, quelle n’est pas ma stupeur lorsque je vois un couple embarquer mon meuble sur une remorque.
Ni une ni deux, je vais à leur rencontre, gentiment bien sûr, et je leur demande ce qu’ils font avec mon meuble.
Le couple me dit alors qu’ils l’ont acheté sur LE BON COIN .
Je leur demande le prix et qui leur a vendu mon meuble.
A la suite de leur réponse je vais voir ma voisine qui me dit que c’est son meuble, il était dans l’appartement qu’elle vient d’acheter, que les artisans venus faire les travaux chez elle l’ont descendu, bref une histoire rocambolesque…
Pour finalement me dire, il faut mettre un mot sur vos meubles…
J’ai récupérer la somme de la vente de mon meuble, une épine en moins pour la vente, et une histoire à raconter entre amis et ou entre voisins, mais pas avec ma voisine de l’histoire.
Cela a quelque peu changé ma façon de la voir…
Président du conseil syndical culoté
Depuis le printemps dans notre copropriété, nous étions tous très dérangés par des bruis toute la journée de cris qui pouvaient ressembler à des ébats sexuels mais aussi de la douleur, nous étions assez inquiets, surtout que les bruits se déplaçaient dans un appartement traversant.
Plusieurs résidents en parlent ensemble et il se trouve que ces bruits viendraient du président du conseil syndical. Mon mari et moi avons du mal à imaginer que ce soit possible, ce garçon est très sérieux, il a un poste à responsabilité, il est très poli, aimable avec un langage soutenu, un peu le “gendre parfait” pourrait on dire.
Finalement nous avons dû le voir pour le croire, en plein été nous étions obligé d’entendre et voir défilé des hommes qui partaient en courant, jusqu’à une nuit où c’était sûrement un peu trop violent, car nous avions retrouvé du sang dans les escaliers…
Conclusion nous ne savons jamais ce qu’il se passe chez nos voisins, quel que soit leurs apparences, leurs métiers, leurs paroles, leurs cultures…
Le pot des disputes
C’était un samedi matin comme les autres dans notre résidence, jusqu’à ce que la voisine du 3ème étage découvre qu’un de ses pots de fleurs avait disparu. Un simple pot, certes, mais elle était furieuse, convaincue qu’il s’agissait d’un acte de malveillance. Très vite, elle convoque une “assemblée de crise” dans le jardin commun.
En un rien de temps, les soupçons fusent et les tensions montent. Un éclat de rire surgit : c’était Paul, l’adolescent du 4eme. Il tenait le pot incriminé… avec une plante en plastique à moitié déterrée. “Je l’ai pris pour mon exposé, je voulais expliquer les différentes couches de terre. Mais je vous jure, je comptais le remettre !”
Après un instant de silence, tout le monde éclata de rire. Depuis, le pot de fleurs est devenu une sorte de mascotte de la résidence : il trône fièrement dans le hall d’entrée, rebaptisé “le pot des disputes.” Une anecdote qui a, au final, renforcé les liens entre voisins… au moins jusqu’à la prochaine assemblée générale.
La Guerre Des Nons
Dans un immeuble de copropriété, un événement inattendu s’est produit lors de l’élection du nouveau conseil syndical. Pour la première fois, les copropriétaires ont décidé de donner des noms aux différentes parties communes de l’immeuble afin de créer un sentiment d’appartenance.
La réunion a commencé calmement, mais lorsque le sujet des noms a été abordé, une vive discussion a éclaté. Monsieur L., un résident de longue date, proposa de nommer le jardin “Le Jardin des Souvenirs” en hommage aux moments passés ensemble. Cependant, Madame B., une nouvelle copropriétaire, a suggéré “Le Jardin de la Paix”, arguant qu’il était important de promouvoir l’harmonie entre voisins.
Au fil des échanges, les propositions sont devenues de plus en plus extravagantes. Monsieur D. a même proposé de nommer l’ascenseur “L’Ascenseur des Émotions”, ce qui a provoqué un fou rire général. Les voisins ont commencé à rivaliser d’imagination, et des noms comme “Le Hall des Rêves” et “La Cour des Miracles” ont été évoqués.
Finalement, après de nombreux rires et quelques désaccords, un compromis a été trouvé. Le jardin a été nommé “Le Jardin de l’Amitié”, symbolisant l’esprit de communauté qui régnait dans l’immeuble. Cette anecdote a non seulement renforcé les liens entre les copropriétaires, mais a aussi mis en lumière l’importance de la communication et de la coopération dans la gestion d’une copropriété.
Bienvenue dans le métier de syndic
Un après-midi d’automne nous sommes partis en assemblée générale chez un copropriétaire qui nous accueille.
Je dis nous il s’agit d’une collaboratrice, arrivée fraîchement une semaine auparavant pour son alternance et moi-même gestionnaire.
Comme toute assemblée générale nous démarrons par l’émergement de la feuille de présence.
Durant le tour de table pour la signature de cette feuille, L’un des copropriétaires considère que l’adresse indiquée sur la feuille de Présence n’est pas la bonne et oui, un immeuble à un angle de rues à 2 adresses potentielles.
Alors que ce copropriétaire souhaite modifier la feuille démargement je lui retire délicatement afin de ne pas lui permettre de surcharger cette feuille.
Et là quelle surprise le copropriétaire en question se considère menacer et indique vouloir faire appel à la maréchaussée.
Le ton monte un petit peu mais rien ni fait, le coproprietaire appelle la gendarmerie. Je me dis en pleine après-midi la gendarmerie a autre chose à faire. Mais là quelle surprise deux minutes après, Nous entendons le deux ton tout le monde se regarde. Devant la porte vitrée du copropriétaire qui nous hébergeait pour l’assemblée générale, se trouve deux gendarmes qui demandent à accéder à l’appartement. En personne poli les gendarmes sont accueillis et nous leur donnons des explications sur la situation. Nous présentons d’une manière globale toute la situation. Devant les gendarmes le copropriétaire qui s’était senti menacé demande à ce que ma collaboratrice ne participe pas à l’assemblée générale aux prétextes qu’elle n’est pas copropriétaire. Les gendarmes me sollicitent afin de savoir quelle est son rôle. Je leur précise qu’elle réalise sa formation en alternance. Il faut également préciser que le copropriétaire en question était également accompagné.
Devant la situation générale qui risquait de ne pas nous permettre de tenir convenablement l’assemblée générale nous avons convenu avec ma collaboratrice qu’elle pouvait se rendre disponible et rentrer au bureau et que je finirai l’assemblée générale seule avec les copropriétaires uniquement il en a donc été de même avec la personne qui accompagnait le copropriétaire ayant appelé la gendarmerie.
Ce fut une belle découverte du métier de syndic de copropriété pour une personne en alternance.