Petites culottes de madame

S’agissant, au sein d’un immeuble en copropriété récemment construit sur le 3iéme arrondissement de LYON, de faire exécuter dans un appartement occupé, les travaux décrits dans le rapport de l’expert désigné pour un sinistre déclaré au titre de la police d’assurance dommages ouvrage (DO), aussi après prise de RdV par téléphone, Mr R. responsable Sce technique de la Régie M. syndic de copropriété nouvellement désigné, se porte sur les lieux afin de prendre connaissance de l’appartement et rencontrer les occupants.

Après que Mme L. ait précisé qu’avec son frère ils étaient locataires et ce dans le cadre de leurs études supérieures entreprises à LYON, Mr R. présente le planning prévisionnel des travaux qui consistent à poser au sol (hors chambres) un nouveau carrelage sur isolant phonique, tout en insistant sur la nécessité de déplacer l’ensemble du mobilier reposant sur le sol.

Mr R. attirant l’attention de Mme L. sur le fait qu’il lui appartenait d’assurer l’évacuation, des produits alimentaires, des ustensiles de cuisine et des couverts rangés dans les placards/tiroirs, Mme L. lui répondant qu’elle ne serait pas en mesure d’honorer cette prestation, aussi exaspéré par l’attitude de Mme L., Mr R. lui lança « vous ne voulez tout de même pas que je m’occupe aussi de vos petites culottes » et quitte les lieux pour rejoindre son bureau.

Alors qu’il conduisait son véhicule, Mr R. reçoit un appel téléphonique de Mr D. l’un des dirigeants de la Régie M., lui faisant savoir que le père de Mme L. venait de l’informer que les propos tenus à l’encontre de sa fille étaient particulièrement choquants.

Dans cette histoire, il est à noter qu’au terme de ce premier échange peu encourageant, Mme L. et son frère ont fini par suivre les directives toutes légitimes annoncées par Mr R. et ainsi les 2 étudiants ont été logés à proximité immédiate de leur domicile en Résidence Hôtelière 4☆, sur une période de 2 semaines pour l’exécution des travaux. Tout est bien qui finit bien.

Par Anonyme A.

Douche d’aisance

Dans un immeuble de standing de 14 étages, construit au début des années 1970 en banlieue Ouest de LYON, une des colonnes de chute en fonte d’évacuation des eaux vannes (WC), présentant de nombreux désordres, conséquence d’écoulements incontrôlés, source de dégâts des eaux dans plusieurs appartements, après des mois d’hésitation le syndicat des copropriétaires à finalement adopté la résolution concernant le remplacement de l’ouvrage défectueux sur l’ensemble de la hauteur de l’immeuble.

A l’issue du délais des 2 mois de contestation de la décision de l’assemblée générale, en étroite concertation avec l’entreprise de plomberie P. adjudicataire des travaux, au titre de sa mission de gestionnaire de la copropriété, Mr D a déposé dans chacune des boîtes aux lettres et affiché en parties communes, une note informant les occupants de l’immeuble des dates et de la plage horaire des coupures d’eau, assorties de l’interdiction de l’utilisation temporaire des WC, pour cause d’exécution du remplacement d’une colonne de chute défectueuse.

C’est alors que le jour venu, après avoir laissé passée l’heure de pointe du départ des occupants de l’immeuble pour leurs lieux de travail, que les compagnons de l’entreprise P. en chantier dans un appartement en RdC, ont été aspergés d’eau chargée d’escréments, en provenance de l’utilisation du WC d’un appartement des étages supérieurs, pour lequel son utilisateur s’est refusé de se plier aux directives.

Si au cours du début du chantier les compagnons de l’entreprise P. ont été généreusement baptisés, l’occupant de l’appartement dans lequel ils intervenaient a quant à lui dû effectuer une déclaration de sinistre dégâts des eaux (DDE), au titre de son contrat d’assurances.

Par Anonyme A.