Petites culottes de madame

S’agissant, au sein d’un immeuble en copropriété récemment construit sur le 3iéme arrondissement de LYON, de faire exécuter dans un appartement occupé, les travaux décrits dans le rapport de l’expert désigné pour un sinistre déclaré au titre de la police d’assurance dommages ouvrage (DO), aussi après prise de RdV par téléphone, Mr R. responsable Sce technique de la Régie M. syndic de copropriété nouvellement désigné, se porte sur les lieux afin de prendre connaissance de l’appartement et rencontrer les occupants.

Après que Mme L. ait précisé qu’avec son frère ils étaient locataires et ce dans le cadre de leurs études supérieures entreprises à LYON, Mr R. présente le planning prévisionnel des travaux qui consistent à poser au sol (hors chambres) un nouveau carrelage sur isolant phonique, tout en insistant sur la nécessité de déplacer l’ensemble du mobilier reposant sur le sol.

Mr R. attirant l’attention de Mme L. sur le fait qu’il lui appartenait d’assurer l’évacuation, des produits alimentaires, des ustensiles de cuisine et des couverts rangés dans les placards/tiroirs, Mme L. lui répondant qu’elle ne serait pas en mesure d’honorer cette prestation, aussi exaspéré par l’attitude de Mme L., Mr R. lui lança « vous ne voulez tout de même pas que je m’occupe aussi de vos petites culottes » et quitte les lieux pour rejoindre son bureau.

Alors qu’il conduisait son véhicule, Mr R. reçoit un appel téléphonique de Mr D. l’un des dirigeants de la Régie M., lui faisant savoir que le père de Mme L. venait de l’informer que les propos tenus à l’encontre de sa fille étaient particulièrement choquants.

Dans cette histoire, il est à noter qu’au terme de ce premier échange peu encourageant, Mme L. et son frère ont fini par suivre les directives toutes légitimes annoncées par Mr R. et ainsi les 2 étudiants ont été logés à proximité immédiate de leur domicile en Résidence Hôtelière 4☆, sur une période de 2 semaines pour l’exécution des travaux. Tout est bien qui finit bien.

Par Gérard R.

Si le pot au feu m’était compté

Cette histoire ne relève pas d’un repas pris dans un restaurant étoilé, mais tout simplement d’un pot-au-feu partagé en famille dans un appartement au 4iéme et dernier étage d’un immeuble de 14 lots principaux, particulièrement tranquille sur la commune de TASSIN LA DEMI LUNE.

A l’issue du repas, bien intentionné un membre de cette famille vient vider dans la cuvette WC dudit appartement, le bouillon contenu dans le récipient de cuisson du pot-au-feu.

Sans pour autant préciser l’acte survenu ces derniers jours dans son appartement, Mme F. s’empresse d’informer par téléphone Mme C. gestionnaire de l’immeuble, qu’elle avait constaté ces derniers jours un dysfonctionnement de l’évacuation du WC de son appartement. Mme C. partant du principe que le problème affectait un équipement privatif, recommande spontanément à Mme F. de solliciter les services de la Sté H. spécialisée dans le curage/débouchage de réseaux d’évacuation de toute nature.

C’est ainsi que les jours suivants, en fin d’intervention le technicien de la Sté H. a resservi avec la plus grande délicatesse à Mme F., les 2 os à moelle qu’il s’est attaché à retirer non sans difficulté de la cuvette WC.

Dans cette histoire on ne peut que souhaiter bon appétit à cette belle famille…. !

Par Gérard R.

Piscine en souplex

Dans un immeuble situé dans l’un des arrondissements de la 3iéme ville de France, plusieurs copropriétaires présents à leur domicile en début de matinée ont été dérangés par un bruit assourdissant, ainsi que des vibrations impressionnantes au niveau du gros œuvre du bâtiment.

Après ses investigations menées in situ, Mr D. Pdt du conseil syndical, alerte par téléphone le syndic de ladite copropriété, en précisant qu’il venait de constater que Mr G. copropriétaire faisait réaliser une piscine dans sa vaste cave privative située en sous-sol de l’immeuble.

En se rendant immédiatement sur les lieux, Mr R. responsable du Sce Technique de la Régie M. s’est adressé à l’instigateur des troubles de voisinage, lui ordonnant d’arrêter immédiatement l’exécution de ses travaux, au motif d’absence, d’étude technique, de démarche administrative et de demande d’autorisation faite auprès du syndicat des copropriétaires.

Après de nombreux échanges sur les procédures à entreprendre, Mr G. a convenu de solliciter les services d’un cabinet d’architecte, dont le dossier porté à l’ordre du jour d’une assemblée spéciale, a finalement été adopté à la majorité de l’article 25.

Par Gérard R.