Club de bridge aux règles particulières

Lors du premier confinement lié à l’épidémie COVID 19, une copropriétaire d’un immeuble du 6iéme arrdt de LYON m’a appelé, car elle entendait signaler au syndic de copropriéte la présence d’odeurs désagréables de plus en plus présentes dans son appartement.
De même d’autres copropriétaires m’ont fait savoir qu’ils subissaient des nuisances sonores, de la musique très forte avec des éclats de voix qui se faisaient entendre de plus en plus fréquemment la nuit.
Après investigations faites in situ j’ai découvert que le local commercial situé en pied d’mmeuble, loué par un club de bridge avait été reconverti en boîte de nuit clandestine et l’évacuation du fumoir improvisé au fond du local donnait directement dans l’appartement de la voisine au 1er étage.
C’est donc une véritable petite entreprise dédiée à la débauche de la jeunesse dorée du quartier, qui avait été installée dans ce local délaissé par le club de bridge !
Alcool et autres substances illicites ayant investi les lieux, une intervention des forces de police a été nécessaire pour mettre un terme à cette exploitation clandestine et ramener ainsi la tranquillité au sein de la copropriété.

Par Laurie C.

Quant un tuyau murmure à l’oreille de l’homme

Dans un ensemble immobilier situé dans le quartier Jean Macé 69007, le chauffage collectif tombe en panne en plein hiver.
C’est une fuite sur une conduite souterraine alimentant la copropriété depuis la chaufferie située de l’autre côté de la chaussée qui est à l’origine de cette panne. Eu égard à la configuration des lieux, après avoir consulté plusieurs professionnels spécialisés dans la recherche de fuite, un prestataire propose d’effectuer une recherche de fuite dite acoustique, sous entendu à partir du son émis par la fuite d’eau. Les appartements sans chauffage depuis 15 jours, n’ayant aucune marge de manœuvre un ordre de service a été adressé à ce prestataire de service et lors du rendez vous fixé aux aurores dés le lendemain matin, qu’elle n’a pas été la surprise de trouver le prestataire l’oreille collée au bitume.
C’est dans cette position qu’en suivant la tuyauterie depuis la chaufferie qu’il a fini par localiser la fuite au niveau du jardin de la résidence.

L’entreprise mandatée pour le terrassement ayant confirmé la présence de la fuite à l’endroit du repérage, la remise en état de la conduite défectueuse a été immédiatement réalisée dans la journée et les copropriétaires ont apprécié de retrouver le chauffage grâce à l’oreille magique de cet homme.

Par Gwen B.

Location courte durée coquine

Comme dans de nombreuses copropriétés les Administrateurs de Biens que nous sommes, sont de plus en plus confrontés à la location de courte durée de logements via une plateforme.
C’est dans ce contexte lors de l’arrivée à son bureau, que la gestionnaire du binôme que nous formions était attendue dans le hall d’accueil de la Régie, par une délégation de copropriétaires d’un immeuble implanté dans le 7iéme arrdt de LYON, pour lui expliquer que les occupants étaient excédés par le comportement de deux jeunes femmes légèrement vêtues, particulièrement actives et bruyantes, faisant des allers et venues dans les parties communes de l’immeuble, à toute heure du jour et de la nuit et ce en compagnie d’hommes, le plus souvent différents.
Avec ces premiers éléments portés à sa connaissance, ma collégue a immédiatement alerté le propriétaire du logement concerné, qui dans un premier temps a nié le fait de louer son appartement en courte durée, pour cause, en son temps le syndicat des copropriétaires s’était opposé à cette disposition.
A la suite d’un long échange sur le sujet, le propriétaire a fini par lui avouer qu’il louait bien son logement via une plateforme en précisant qu’il allait lui même mener une enquête, tout en rajoutant que depuis sa plus jeune enfance il rêvait d’intégrer les services de police. Fort de ces informations c’est ainsi que ce Monsieur s’est rendu sur les lieux et en l’absence de ses locataires s’est introduit discrétement dans le logement en prenant soin de photographier tout ce qui lui tombait sous la main, notamment des documents compromettants. On notera ici une violation de domicile contestable, mais toutefois pour une bonne cause….!
Quelques jours plus tard ce propriétaire conscient de la situation préoccupante, est revenu voir ma collégue gestionnaire et piéces à conviction en main ils ont pris l’initiative de se rendre, bras dessus, bras dessous, à la Brigade des Mœurs.
Cette affaire ayant été prise très au sérieux par leurs interlocuteurs, c’est grâce à l’attitude de ce copropriétaire, qu’un réseau de prostitution a pu être démantelé et que son appartement a été retiré de la plateforme de location de courte durée.

Par SYLVIANE D.

Local poubelles

J’aime descendre mes poubelles… On trouve de tout dans le local poubelles. Souvent les gens déposent à côté ou au-dessus d’une poubelle qui va rester ouverte, comme pour dire « servez-vous, c’est gratuit ! » ou « j’ai honte de jeter cette chose qui est encore en bon état, s’il vous plaît, donnez-lui une chance de servir à nouveau ! ».

On a tous beaucoup de difficultés à nous séparer de choses qui pourraient encore servir. On culpabilise en pensant à l’empreinte carbone, mais franchement, je n’ai pas de place pour tout conserver. Mon excuse : J’habite en centre-ville de Lille, un 45 m2 et la tentation est grande pour les achats ; Je suis entourée de commerces. Il faut donc régulièrement se séparer de choses qui n’ont pas encore eu le temps de souffrir de l’obsolescence programmée afin de pouvoir ramener de nouveaux objets futiles qui encombreront l’espace déjà réduit.

Il est difficile de donner. Je vois de suite le calcul qui s’opère dans la tête de celui qui finalement va refuser « je n’en ai pas besoin » ou « j’en ai plein à la maison »… En fait, mon objet n’a pas assez de valeur pour lui. Alors il rejoint les poubelles du sous-sol. J’y descends quand il n’y a plus de mouvements dans la résidence.

L’objet aura une 2iéme chance si on le dépose à la vue de tous. C’est le lieu de recyclage des grandes villes !
Oui, vous avez compris, c’est le local poubelles que le concierge s’évertue à conserver propre, ordonné.
L’affiche « ne pas déposer d’encombrants sous peine de poursuite » nous nargue. Je fais comme les autres résidents : je la regarde mais je dépose quand même des objets à côté !
Bien sûr, il faut s’assurer que le concierge ne traîne pas dans les parages !
Je connais son emploi du temps et je sais quels jours je peux descendre mes poubelles sans tomber sur lui.

J’ai honte, pourtant, de descendre mes poubelles. J’ai peur de croiser le regard dégoûté d’un voisin ou constater qu’il épluche ma poubelle sous tous les angles afin d’y déceler une part intime de mon être. Je ne veux pas non plus croiser le concierge et qu’il devine que je ne fais pas le tri sélectif !
J’imagine ses petits yeux qui scrutent le sol, et je prie pour que ma poubelle ne goutte pas !
Je l’ai tellement remplie, qu’elle est très lourde et odorante. Je me promets à chaque fois, d’être plus courageuse et de descendre plus régulièrement cette poubelle mais il m’est souvent arrivé de rebrousser chemin, car arrivant au bout du couloir, j’entendais l’ascenseur s’arrêter à mon étage !
Arriver sans avoir croisé qui que ce soit, est un challenge et là, commence enfin les festivités : ma poubelle déposée, je regarde tout autour ce qui pourrait m’intéresser : il y a des jouets, du linge, des meubles, des bouquins… Il faut faire vite, et pas le temps de regarder si l’objet est en parfait état. Je prends, je le rebazarderai si besoin !
L’épreuve de la remontée dans mon appartement est aussi un parcours du combattant mais je suis organisée et j’ai avec moi un sac de course qui me permet de cacher ce que je remonte.
Faudrait pas croiser l’ancien propriétaire de la babiole que j’ai récupérée !

Je me donne bonne conscience lors des étrennes : Quand j’offre un petit billet au concierge !
Mais en moi-même je lui reproche de trop bien entretenir le local poubelles, car parfois, il n’y a rien et je remonte bredouille. Il a gâché ma soirée !

Par HELENE M.

Petites crottes de chien

Assistante de gestion en copropriété, concernant un ensemble immobilier conséquent d’environ 300 lots, je suis contactée par l’un des membres du conseil syndical au sujet des déjections canines dans les espaces verts.
Cette personne visiblement très agacée par le manque de civisme de certains occupants proprîétaires de chien, souhaite s’entretenir avec le syndic, pour trouver une solution au problème.
Aussi après réflexion, en ma qualité d’assistante je lui propose de sensibiliser les occupants par une circulaire rappelant les régles du vivre-ensemble et voir la possibilité de mettre en place un contrat specifique pour le ramassage des crottes sur la pelouse, ainsi que dans les allées de circulation internes à la copropriété.
M’apercevant bien vite que ce n’est pas là, la réponse qu’espérait entendre mon interlocuteur, cette personne m’informe de son souhait, de voir les frais de ramassage des déjections canines refacturés aux seuls propriétaires de chien. En réponse je tente vainement de lui expliquer qu’il est très, très difficile et même impossible de savoir quel chien a fait quelle crotte et à qui appartient tel ou tel chien.
C’est alors qu’une idée lumineuse lui vient à l’esprit…!
Créer une clef de répartition pour les frais de ramassage de crottes de chien qui regrouperait uniquement les appartements des propriétaires de chien, comme par exemple la clef de répartition “garages”, qui regroupe uniquement les propriétaires de garage.
Je vous assure qu’il m’a fallut de très longues minutes pour lui faire comprendre que cette démarche était impossible.
Cette histoire met en évidence le message suivant :
Si l’on pouvait compter sur le civisme de chacun, ce type de débat n’aurait pas lieu et dégagerait forcément un temps précieux, pour la mission qui est la notre …..!

Par SYLVIANE D.

Au feu les tartines brûlent

Par une belle journée de juin, présent dans mon logement en train de réaliser différentes tâches ménagères fenêtres ouvertes, c’est alors que je sens une forte odeur de brûlé qui semble provenir de l’appartement de l’étage inférieur, occupé par une dame âgée à mobilité réduite et particulièrement sourde (détail important). Au bout de quelques minutes, avec cette odeur de brûlé persistante, une alarme avec un son stridant retentit et je prends véritablement concience que la situation critique concerne bien l’appartement de cette dame. Je suis donc descendu trés rapidement d’un étage et aprés avoir appuyé de longues secondes sur la sonnette, sans réponse je me suis mis à tambouriner à la porte. C’est après un certain moment que la porte s’est entrouverte et que j’ai trouvé l’appartement complètement envahi de fumée, ce qui m’a fait tousser. A 16h00, heure du goûter je découvre dans la cuisine des tartines de pain d’un noir absolu et le grille pain soupirant de fumée. En même temps le détecteur de fumée hurlant à n’en plus finir, je suis monté sur une chaise pour le neutraliser, puis j’ai ouvert en grand toutes les fenêtres à proximité du grille pain. Ma voisine étant tétanisée par l’évènement, une fois la fumée dissipée, j’ai rassuré cette dame en lui disant que tout allait bien et lui ai fait remarquer que ma présence dans l’immeuble avait permis de la secourir.
Moralité : il important d’apporter une réelle attention à notre voisinage, surtout auprés des personnes les plus fragiles et vulnérables. On peut imaginer qu’en d’autres circonstances cet évènement sans dommage corporel, aurait pu être bien plus grave pour les occupants de l’immeuble.

Par bruno c.

Un chantier et hop un chaton

Ces événements ont eu lieu en décembre 2015 à Toulouse durant les vacances de fin d’année. Mon petit garçon de 5 ans (Mathias) et moi-même, nous nous activions pour préparer Noël, les décorations de l’appartement, l’installation du sapin, les guirlandes sur le balcon, mais pour ce faire nous devions effectuer des allers-retours entre l’appartement et notre box extérieur afin de remonter tous les cartons de décoration. Depuis plus de deux mois, le parking de la copropriété était en réfection complète et y circuler était ardu.
Alors que nous nous apprêtions à remonter le dernier carton, nous aperçûmes un petit chaton qui nous observait. A vrai dire même s’il me paraissait inoffensif et mignon je ne débordais pas d’enthousiasme, le chat de ma grand mère avait ébranlé la confiance que j’accordais aux chats et depuis je me méfiais de ces animaux et je ne m’en approchais que de très loin. Ce petit chat là avait un regard tendre, bleu clair et son pelage était constellé de petites tâches blanches et marrons. Mathias, fou de joie alla le caresser. Le chaton se laissa faire puis à notre stupéfaction il nous suivit. Mathias était ravi, lui qui rêvait d’avoir un chat…
Nous avons laissé la porte du bâtiment ouverte pour voir s’il nous suivait jusqu’à l’appartement et surprise, il accéléra pour nous doubler dans l’escalier et s’assit devant la porte de notre appartement, comme s’il avait deviné où nous habitions. J’expliquai à mon enfant qui voulait garder le petit chat que ce dernier devait certainement appartenir à quelqu’un de la résidence (grossière erreur dont je me rendis compte quelques heures plus tard). Je reconduisis à la porte du bâtiment le petit chaton.
La soirée et la nuit se passèrent et comme prévu en cette matinée de vacances nous allions Mathias et moi au marché de Noël malgré un temps épouvantable, en plus du froid, il tombait des trombes d’eau.
Alors que nous essayâmes difficilement (toujours en raison des travaux du parking qui s’éternisaient) de regagner la voiture, surprise, nous vîmes le petit chaton de la veille qui se dirigeait vers nous. A sa démarche chancelante je compris qu’il n’était pas au meilleur de sa forme. En avançant, il heurta ma jambe comme s’il n’y voyait plus, il tremblait de froid. A cet instant, je me précipitai dans la voiture, pour mettre Mathias à l’abri de la pluie et pour prendre la couverture qui recouvrait mes sièges arrières. Je regagnai le petit chaton et après l’avoir enveloppé, je téléphonai à une amie qui habitait juste à côté de la résidence afin qu’elle m’oriente vers un vétérinaire. Sensible à la situation, elle arriva et nous conduisit le petit chat et moi à l’école vétérinaire de Toulouse.
Arrivés sur place, j’ai confié le chaton aux mains expertes des vétérinaires. Nous devions attendre. Soyez rassuré avant notre départ vers l’école vétérinaire, j’avais pris soin de raccompagner mon fils à l’appartement pour qu’il retrouve son père. La sortie au marché de Noël serait reportée. Après 4 h d’attente dans la clinique, les vétérinaires nous donnèrent un premier bilan de santé, le petit chat était aveugle, beaucoup de taches blanches apparaissaient sur les radiographies de sa colonne vertébrale, son état était inquiétant. Il était visiblement sans foyer et non pucé. J’informai les vétérinaires que je souhaitais l’adopter même aveugle quand son état de santé se serait amélioré. Je dis au revoir au petit chaton qui devait passer la nuit en observation.
Au petit matin, le vétérinaire me téléphona pour m’informer que le chaton n’avait pas survécu. Ravagée par cette nouvelle, je pensa fort à lui et le remercia de m’avoir montré que je pouvais ne plus avoir peur des chats et même mieux, les aimer.

Par karine B.

Sinistre incendie AG animée

A la suite d’une voiture incendiée dans un parking au sous sol d’une copropriété, j’ai eu pour mission de gérer ce sinistre.
Au bout de plusieurs semaines l’exécution des travaux arrivant à terme, j’ai profité de l’AGO annuelle pour faire un point sur la situation administrative, financière et technique des travaux de remise en état de l’ouvrage endommagé.
J’ai bien entendu convié l’expert, qui se trouve être un monsieur d’un certain âge et assez aigri.
Au cours de l’AG particulièrement animée compte tenue de l’avancement des travaux et de la situation des impayés, l’expert, ingénieur en bâtiment, n’a cessé de faire des remarques désobligeantes au sujet des femmes et leur manque de connaissance sur le plan technique et juridique. Il est à noter qu’à cause de l’incendie la dalle supérieure a perdu de son étanchéité et qu’à ce titre il a été nécessaire de prendre des mesures conservatoires.
Au bout d’une énième remarque de l’expert, la présidente du CS à repris ce dernier en lui rappelant qu’elle est avocate spécialisée en droit de limmobilier (ce qu’il ignorait totalement), en lui disant gentiment à l’oreille :
J’ai deux procédures à votre encontre ou je représente la partie adverse et j’espère être à la hauteur. C’est donc à la suite de cet échange que l”AG s’est terminé dans le calme et la sérénité.
Une bonne heure aprés avoir levée la séance, avec certains copropriétaires, nous étions toujours entrain de rigoler en resassant la scène, au cours de laquelle Mr l’expert avait tenté de faire une comparaison entre les femmes, les tracteurs et la mécanique…..
Je vous laisse imaginer ce joli moment NUTELLA !!!!😊

Ulysse G

Par Ulysse G.

Avec le temps va tout s’en va

Dans les années 90, j’étais monteur-réparateur d’ascenseurs, et comme dans de nombreuses interventions j’ai vecu une histoire toute particuliére lors de l’installation dans une copropriété, d’un ascenseur positionné dans la montée d’escaliers d’un bel immeuble ancien Rue de Sèze dans le 6iéme Arrdt de Lyon. Me voila parti pour 30 jours de travaux, au cours desquels je fais la connaissance de M.P. un homme de 92 ans propriétaire du 6iéme et 7iéme étage, à l’origine de l’installation et du financement de cet ascenseur. Je découvre là au fil des jours un homme fort sympathique et drôle, qui me raconte que lorsqu’il a acquis ses 2 appartements il montait les marches quatre à quatre et qu’avec le temps qui passait il rencontrait des difficultés à monter marche par marche les 6 étages, l’appartement du 7ieme étage ayant été transmis à sa fille. Pendant la durée du chantier voyant ce monsieur de 92 ans descendre chaque jour, aller chercher son pain, son journal et relever sa boîte aux lettres, à la fin des travaux j’ai été particuliérement fiére et heureux de pouvoir mettre l’appareil à sa disposition. Mr P. ayant obtenu en son temps l’accord des copropriétaires de faire installer l’ascenseur tout en refusant de participer à son financement, aussi à la demande de M. P. j’ai été contraint de condamner les portes palières de l’ascenseur du 1er au 5ème étage et placer un digicode en cabine pour une utilisation privée, destinée exclusivement au commanditaire des travaux. C’est donc cette situation qui a permis au fil du temps, que les copropriétaires, étage par étage, ont pris conscience de l’intérêt de l’ascenseur et ont décidé de régler leur quote-part des travaux, dans le but que l’ascenseur desserve tous les étages.
C’est là une belle et vraie histoire qui démontre à qui veut bien l’entendre, que c’est cette personne d’un âge avancé qui, par sa surprenante volonté, a amené les copropriétaires à accepter ce nouveau confort, avec pour cerise sur le gâteau une plus-value significative apportée à leur immeuble.

Par José P.

Quand l’amour frappe à la porte…

Une de mes voisines âgées avait un chat de 12 ans : Maurice dit Momo. Un jour en discutant avec elle elle me dît que quand elle partait en vacances ou devait partir pour ses hospitalisations (elle était malade et hospitalisée au moins 3 ou 4 fois dans l’année) c’était compliqué pour elle de trouver quelqu’un pour s’occuper de Momo.
Aimant les animaux et plus particulièrement les chats je lui avais donc proposé de m’occuper de lui durant ses absences. C’est comme ça que j’étais devenue la nounou officielle de Momo. Pendant 3 ans quand ma voisine s’absentait je venais lui donner à manger, jouer avec lui et le câliner.
Ma voisine était hospitalisée de plus en plus souvent car sa maladie empirait. Jusqu’au jour ou malheureusement elle est décédée.
Elle n’avait plus de famille, si ce n’est sa sœur âgée de 87 ans qui vivait en EHPAD et ne pouvait malheureusement pas prendre Momo avec elle.
C’est donc tout naturellement que je lui ai proposé de garder Momo que j’aimais déjà comme mon chat.
Depuis il coule de vieux jours heureux avec moi et à plus de 15 ans est encore en pleine forme.
Je l’aime de tout mon cœur, au moins aussi fort que feu sa maîtresse.

Par AMANDINE V.