Administration & Gestion

Malversations profits indus

C’est dans une copropriété de 210 logements construite dans les années 90, que des investisseurs privés ont fait l’acquisition de studios en vue de leur location auprès d’étudiants.

Pour la gestion de cet ensemble immobilier c’est à la suite d’une opération de recrutement que la régie V. S. s’est attachée à confier le poste de gardien concierge à Mme A., qui après quelques mois d’activité à eu un comportement au-delà du raisonnable.

Dans un premier temps, au lieu d’occuper le logement de fonction (T3) mis à sa disposition sur site conformément à son contrat de travail, Mme A. n’a rien trouvé de mieux que de le louer à des individus au comportement peu recommandable pour améliorer ainsi ses revenus.

Dans un deuxième temps, sans pour autant se satisfaire de cette situation, Mme A. s’est autorisée à mettre à la location plusieurs studios à son seul profit et ce à l’insu de leurs propriétaires, qui ceux-ci éloignés géographiquement de la Résidence, étaient désespérés de voir que leur retour sur investissement, initialement annoncé par le promoteur, tardait à venir.

A la suite de sa prise de fonction dans le cadre d’une mutation interne, Mr R. de la Régie V. S. s’étant rapidement rendu compte des malversations, à mis la pression sur Mme A, qui après quelques mois en arrêt maladie pour dépression, a convenu de donner sa démission.

En suite, c’est au cours d’une assemblée générale ordinaire particulièrement houleuse, que la régie V. S. à toutefois obtenu le renouvellement de son contrat de syndic et au cours de laquelle Mr R. a annoncé avoir l’opportunité de faire appel à un ex-gendarme nouvellement retraité.

C’est ainsi qu’avec cette nouvelle recrue assistée de son épouse, que Mr R. a su remettre de l’ordre dans la résidence et redonner confiance aux copropriétaires.

Par Gérard R.