Je venais d’acheter mon appartement, j’avais 24 ans.
Je ne connaissais encore personne dans l’immeuble. Je suis partie 1 semaine en vacances chez mon grand-père et en revenant j’ai eu la mauvaise surprise de constater de l’eau qui coulait du plafond. J’ai été voir chez le voisin du dessus qui louait l’appartement, personne ne répondait. Je mets un seau pour l’eau qui continue de couler. J’appelle le syndic qui prévient le propriétaire du logement. Quelques jours plus tard, je reçois la visite d’un jeune homme, celui-ci me dit qu’il revient de mission (il est gendarme) et va appeler le plombier pour réparer la fuite. Quelques jours plus tard, l’eau ne coule plus….Il repasse me voir pour savoir si la fuite n’a pas trop fait de dégât….et m’invite à boire un verre pour s’excuser….Depuis on ne s’est plus quitté….
Catégorie : Relations de voisinage
Le mystère du balcon fleuri… à l’étage du dessous !
Dans notre immeuble, Mme R., 72 ans, est la reine des géraniums. Chaque printemps, elle transforme son balcon du 3e étage en véritable jungle urbaine. Un matin, M. L., qui habite au 2e, vient frapper à toutes les portes, furieux : “Quelqu’un a replanté des fleurs sur MON balcon, et je n’ai rien demandé !”
Effectivement, des pots impeccablement alignés ornent désormais son garde-corps. Après enquête express menée par le syndic (et les commérages de l’escalier), le coupable est… le vent. Une rafale la nuit précédente avait fait basculer la jardinière géante de Mme R., qui s’était parfaitement posée sur le balcon du dessous, sans un bruit, sans une fleur abîmée. M. L. a fini par garder les fleurs. Depuis, chaque printemps, Mme R. lui en “offre” une nouvelle – volontairement, cette fois.
Quel bon coin !
Dans notre immeuble en copropriété il y a un grand local en sous sol près des caves et des poubelles, il sert de local à vélos et permet aussi d’entreposer des meubles le temps de voir (1 semaine maxi 15 jours) ce que l’on veut en faire.
Bref, ayant changer de buffet, je descend l’ancien pour le vendre sur LE BON COIN.
Le samedi suivant, quelle n’est pas ma stupeur lorsque je vois un couple embarquer mon meuble sur une remorque.
Ni une ni deux, je vais à leur rencontre, gentiment bien sûr, et je leur demande ce qu’ils font avec mon meuble.
Le couple me dit alors qu’ils l’ont acheté sur LE BON COIN .
Je leur demande le prix et qui leur a vendu mon meuble.
A la suite de leur réponse je vais voir ma voisine qui me dit que c’est son meuble, il était dans l’appartement qu’elle vient d’acheter, que les artisans venus faire les travaux chez elle l’ont descendu, bref une histoire rocambolesque…
Pour finalement me dire, il faut mettre un mot sur vos meubles…
J’ai récupérer la somme de la vente de mon meuble, une épine en moins pour la vente, et une histoire à raconter entre amis et ou entre voisins, mais pas avec ma voisine de l’histoire.
Cela a quelque peu changé ma façon de la voir…
Président du conseil syndical culoté
Depuis le printemps dans notre copropriété, nous étions tous très dérangés par des bruis toute la journée de cris qui pouvaient ressembler à des ébats sexuels mais aussi de la douleur, nous étions assez inquiets, surtout que les bruits se déplaçaient dans un appartement traversant.
Plusieurs résidents en parlent ensemble et il se trouve que ces bruits viendraient du président du conseil syndical. Mon mari et moi avons du mal à imaginer que ce soit possible, ce garçon est très sérieux, il a un poste à responsabilité, il est très poli, aimable avec un langage soutenu, un peu le “gendre parfait” pourrait on dire.
Finalement nous avons dû le voir pour le croire, en plein été nous étions obligé d’entendre et voir défilé des hommes qui partaient en courant, jusqu’à une nuit où c’était sûrement un peu trop violent, car nous avions retrouvé du sang dans les escaliers…
Conclusion nous ne savons jamais ce qu’il se passe chez nos voisins, quel que soit leurs apparences, leurs métiers, leurs paroles, leurs cultures…
Le pot des disputes
C’était un samedi matin comme les autres dans notre résidence, jusqu’à ce que la voisine du 3ème étage découvre qu’un de ses pots de fleurs avait disparu. Un simple pot, certes, mais elle était furieuse, convaincue qu’il s’agissait d’un acte de malveillance. Très vite, elle convoque une “assemblée de crise” dans le jardin commun.
En un rien de temps, les soupçons fusent et les tensions montent. Un éclat de rire surgit : c’était Paul, l’adolescent du 4eme. Il tenait le pot incriminé… avec une plante en plastique à moitié déterrée. “Je l’ai pris pour mon exposé, je voulais expliquer les différentes couches de terre. Mais je vous jure, je comptais le remettre !”
Après un instant de silence, tout le monde éclata de rire. Depuis, le pot de fleurs est devenu une sorte de mascotte de la résidence : il trône fièrement dans le hall d’entrée, rebaptisé “le pot des disputes.” Une anecdote qui a, au final, renforcé les liens entre voisins… au moins jusqu’à la prochaine assemblée générale.
La Guerre Des Nons
Dans un immeuble de copropriété, un événement inattendu s’est produit lors de l’élection du nouveau conseil syndical. Pour la première fois, les copropriétaires ont décidé de donner des noms aux différentes parties communes de l’immeuble afin de créer un sentiment d’appartenance.
La réunion a commencé calmement, mais lorsque le sujet des noms a été abordé, une vive discussion a éclaté. Monsieur L., un résident de longue date, proposa de nommer le jardin “Le Jardin des Souvenirs” en hommage aux moments passés ensemble. Cependant, Madame B., une nouvelle copropriétaire, a suggéré “Le Jardin de la Paix”, arguant qu’il était important de promouvoir l’harmonie entre voisins.
Au fil des échanges, les propositions sont devenues de plus en plus extravagantes. Monsieur D. a même proposé de nommer l’ascenseur “L’Ascenseur des Émotions”, ce qui a provoqué un fou rire général. Les voisins ont commencé à rivaliser d’imagination, et des noms comme “Le Hall des Rêves” et “La Cour des Miracles” ont été évoqués.
Finalement, après de nombreux rires et quelques désaccords, un compromis a été trouvé. Le jardin a été nommé “Le Jardin de l’Amitié”, symbolisant l’esprit de communauté qui régnait dans l’immeuble. Cette anecdote a non seulement renforcé les liens entre les copropriétaires, mais a aussi mis en lumière l’importance de la communication et de la coopération dans la gestion d’une copropriété.
Le voisin mélomane et ses concerts de flûte
C’était une belle fin d’après-midi, le soleil se couchait doucement sur cette ravissante copropriété, et j’étais en plein milieu d’une visite plutôt prometteuse. Le couple que j’accompagnais semblait enchanté par la luminosité du salon et l’agencement idéal pour leur projet de bureau à domicile. Tout se passait à merveille… jusqu’à ce que le premier coup de flûte résonne.
Au début, ce n’était qu’un petit sifflement, à peine perceptible. Mais en quelques secondes, le son est monté en puissance. Une mélodie baroque, enjouée mais… légèrement dissonante, s’est mise à envahir l’espace. C’est alors que j’ai compris : le voisin mélomane était entré en scène.
Vous voyez, à 18h tapantes, chaque soir sans exception, ce voisin du troisième étage sort sa flûte traversière pour un “concert” improvisé. Il fait partie de ces passionnés qui ont le sens du rituel. À cette heure précise, les murs de l’immeuble vibrent au rythme de ses performances. Certains morceaux sont plutôt réussis, je l’admets, mais d’autres… disons qu’ils nécessitent un peu plus de pratique.
Mon couple de visiteurs, surpris, s’est arrêté net. Le mari a arqué un sourcil, la femme, elle, s’est tournée vers moi avec un regard interrogateur. En agent immobilier chevronné, j’ai enfilé mon plus beau sourire et entrepris d’expliquer la situation.
« Oh, ça ? Ne vous inquiétez pas, c’est… comment dire… l’ambiance sonore du quartier ! Vous savez, ce voisin est un véritable mélomane, et il offre des petits concerts tous les soirs à 18h. C’est un peu comme avoir un festival de musique privé, non ? » ai-je dit avec enthousiasme.
Le couple s’est regardé, mi-amusé, mi-intrigué. La femme a écouté un instant, puis a murmuré : « C’est original… » Mais j’ai bien vu dans son regard que “original” n’était pas forcément synonyme de “désirable”. J’ai senti qu’il fallait donner un coup de pouce à cette “caractéristique” du bien.
« Vous savez, certains voisins apprécient vraiment ces moments. Ça crée une certaine convivialité, une sorte de rituel quotidien. Certains applaudissent même à la fin ! Bon, d’autres… ferment leurs fenêtres, c’est vrai, mais c’est ce qui fait le charme de cet immeuble. C’est un petit supplément d’âme, unique. »
Pendant que je parlais, le concert s’est intensifié. Un enchaînement de notes aiguës a fait sursauter le mari, qui a alors discrètement ajusté la porte-fenêtre du balcon pour limiter un peu la cacophonie. J’ai enchaîné aussitôt, en insistant sur les doubles vitrages « ultra performants » qui « isolent parfaitement du bruit ».
Le récital s’est terminé brusquement, comme il avait commencé. Un dernier souffle désaccordé, puis plus rien. Mon couple d’acheteurs semblait à la fois soulagé et perplexe. J’ai glissé un dernier argument, avec un petit clin d’œil : « Et puis… si vous aimez la musique, qui sait, vous pourriez même demander un morceau à la carte. »
Ils ont ri poliment, mais je savais que ce petit concert improvisé resterait gravé dans leur mémoire, qu’ils achètent ou non l’appartement. Après tout, il n’est pas donné à tout le monde d’assister à une visite immobilière avec un accompagnement musical en direct !
Finalement, le voisin mélomane est devenu une sorte de signature sonore pour cet immeuble. Pas de clocher d’église ou de passage de train ici, juste un passionné de flûte traversière qui, chaque soir, nous rappelle que certains talents sont… encore en devenir.
J’suis caché
Qui parmi vous peut se venter de ne jamais avoir eu de désaccord avec la société d’entretien des parties communes de sa copropriété ? En tout cas, pas nous …
Depuis plusieurs mois nous sommes en procédure avec notre société de ménage qui n’assure aucun contrôle de leur employé, qui lui en profite pour se la couler douce.
La situation a maintenant trop duré et nous avons réussi à fixer un rendez-vous dans notre copropriété, avec le patron de notre société d’entretien, afin qu’il puisse constater par lui-même l’état de l’immeuble.
Nous avons hâte que cette situation se règle et que notre immeuble retrouve un semblant de propreté.
Nous nous retrouvons dans le hall avant d’accueillir notre invité. Les choses tournent en notre faveur : une odeur nauséabonde a envahi l’immeuble aujourd’hui, c’est à peine respirable et cela prouve bien que le ménage n’est pas fait correctement.
Le patron arrive et nous rejoint accompagné de son employé.
Mais notre enthousiasme est de courte durée car le patron nous emmène directement sur le palier du premier étage où il veut nous montrer quelque chose.
Nous montons et l’odeur est de plus en plus forte.
Son employé soulève alors le gros paillasson placé à l’entrée du couloir, et là, ignominie : une énorme déjection humaine recouvre le sol et le dessous du paillasson. L’odeur est insurmontable.
Le patron nous demande alors comment nous pouvons exiger que son employé fasse le ménage correctement si les résidents s’amusent à déféquer partout ?
Nous répondons que bien entendu cela n’est pas normal, mais que c’est la première fois que cela arrive et que nous ne comprenons pas…
L’employé de ménage nous montre alors des photos datées sur son téléphone portable : excrément dans l’ascenseur il y a quinze jours, un autre il y a un mois dans le couloir du sous-sol, une autre il y a deux mois dans un placard commun, etc.
Il nous explique qu’il en nettoie régulièrement et que c’est pour cela qu’il a perdu sa motivation.
Nous avons passé la soirée à nettoyer le sol du couloir après avoir jeté le paillasson, en passant en revue tous les résidents en quête du coupable.
Nous n’avons jamais su qui était le scatophile de l’immeuble mais nous avons finalement changé de société de ménage et le problème a depuis disparu … Pure coïncidence ou pas ?
JO’ la défonce
« JO la défonce », c’est comme ça que nous l’avons surnommé.
Notre voisin du premier étage, dont nous ignorons le nom et le prénom, a des allures de toxicomane.
Enfin, certains vous diront que c’est juste son physique et sa tenue vestimentaire qui donnent cette impression.
Dans notre petit groupe de voisin, nous ne sommes pas tous d’accord et il y a souvent débat pour savoir si « JO la défonce » consomme des substances ou non.
Ce soir, après une sortie entre voisins, nous rentrons à la Résidence.
Nous décidons de passer par l’entrée du local à poussettes. Il est éteint.
Nous ouvrons la porte et allumons la lumière, et quelle ne fut pas notre surprise de découvrir « JO la défonce » endormi dans une petite poussette de ville, une grosse cigarette artisanale dans la main.
Nos éclats de rire ne l’ont même pas réveillé et il a fini sa nuit dans la poussette.
Depuis ce jour, il n’y a plus débat sur son surnom bien mérité.
Sépulture Secrète
Située en Ile de France, la copropriété où je réside a l’avantage de posséder un grand espace vert qui ravi notamment les propriétaires de chiens.
Les sorties de nos compagnons à quatre pattes sont souvent l’occasion de parler entre voisins, de la pluie et du beau temps mais surtout de notre résidence et de nos chers voisins !
Les commérages ne s’y font pas rare et débouchent souvent sur de beaux éclats de rire.
Mais ces derniers temps, une copropriétaire manque à l’appel : Madame X, personnage atypique d’une cinquantaine d’année qui promène tous les jours son petit chien, vêtue d’une robe de chambre en moumoute rose, de pantoufles en fausse fourrure, d’un verre de vin rouge et d’une cigarette.
Les tristes raisons de son absence ne tardent pas à circuler dans la Résidence : son petit compagnon a sauté depuis son balcon et n’a malheureusement pas survécu à l’atterrissage.
Nous ne tardons pas à la croiser : vêtue intégralement de noir, sans oublier les lunettes de soleil en ce mois de novembre pluvieux.
Elle nous explique alors que son petit chien est parti au paradis des toutou et qu’il peut dorénavant reposer en paix dans cet espace vert qu’il affectionnait tant.
Devant nos regards intrigués, elle poursuit : « Je vais installer une petite stèle à son effigie dans ce jardin dans lequel il adorait gambader ».
« Mais Madame X, vous êtes en copropriété, vous ne pouvez pas installer une pierre tombale pour votre chien dans l’espace vert, c’est une partie commune ! ».
Révoltée par notre rappel des règles de vie en copropriété, avant de tourner les talons elle s’exclame : « De toute façon, je l’ai déjà enterré dans le jardin, vous ne le retrouverez jamais ».
A ce jour, Kiki repose toujours quelque part dans notre espace vert. Paix à son âme.