Administration & Gestion

Quand on déclame une belle tirade en AG

Lorsque le baveux 🐌 croise le fer avec le théâtreux, en pleine Assemblée Générale.

Dans un quartier huppé de Paris, rive gauche, une dame très BCBG, ancienne lobbyiste 🤝, nous accueille pour l’AG.

Parmi les copropriétaires, un sociétaire de la Comédie française 🎭 (Mr R.) et un avocat 👨‍⚖️ (Mr K.) ne cessant de se plaindre des odeurs du restaurant du RDC.

Mr R. s’en étonne 😲. Certes, il manque d’objectivité puisqu’il s’agit de son QG , ayant noué une belle amitié avec le restaurateur, à coups de p’tit noir ☕, le matin, et de digeos 🥃🍷, le soir …

Mr. K., se croyant spirituel, l’attaque, alors sur sa capacité nasale qui ne semble pas conforme à la proéminence de son appendice.

Mr R., piqué au vif 🐝, se lance, derechef, dans la tirade du nez en la concluant à sa façon :

“Ah ! non ! c’est un peu court, jeune homme ! (qui avait bien 58 ans bien tapés)
On pouvait dire bien des choses en somme…
En variant le ton, par exemple, tenez :

Agressif 😡 : « moi, monsieur, si j’avais un tel nez, Il faudrait sur-le-champ que je me l’amputasse ! »

Amical 😊 : « Mais il doit tremper dans votre tasse : Pour boire, faites-vous fabriquer un hanap ! »

Descriptif 📝 : « C’est un roc ! … c’est un pic… c’est un cap ! Que dis-je, c’est un cap ? … C’est une péninsule ! »

Cher voisin, en voulant jouer l’esprit fin que vous n’avez pas, vous révélez ainsi votre infâme plan qui n’est autre que valoriser un peu mieux votre appartement.

Mais, cher Monsieur, souffrez que lors de votre acquisition qui embruma toute la copropriété, de par vos sarcasmes 😒 et dénigrements permanents, vous saviez que cet honnête homme exploitait, déjà, son commerce.

L’avocat s’insurgea en se levant brusquement.

Mr R., tendit le bras, dans un geste théâtral 🎭:

“Ne me coupez pas, Monsieur. Vous avez suffisamment parlé, au regard de vos maigres tantièmes. Désormais, c’est mon tour car je vous surpasse de ce point de vue. Et même de très loin.

Moi, hilare 😂, j’avais sorti le seau de pop corn 🍿… Je prenais mon pied.

Par Christophe V.